Après une victoire 26 à 22 contre Franconville ce samedi lors de la quatrième journée de Top 12, La Madeleine conforte sa première place de la poule 3. Guillaume Noé, l’entraineur de la formation madeleinoise, revient sur ce début de saison réussi.

Spot Gym : La Madeleine fait une très bonne saison en Top 12 cette année, comment analysez-vous ces résultats en tant qu’entraineur ?
Guillaume Noé : Alors on était content sur les matchs allers parce qu’on s’attendait pas à marquer autant de points du coup on savait plus ou moins qu’on avait assuré notre maintien. Apres le match d’aujourd’hui nous donnait une possibilité de voir un peu plus loin pour les demi-finales, et pourquoi pas les recevoir chez nous ? Après ce qu’on s’est dit à la fin du match c’est que mathématiquement on est content, on gagne le match et ça c’est très bien ! Mais on a pas été assez bons aujourd’hui parce qu’il manquait certaines choses techniquement. On se l’ait dit et les gymnastes sont d’accord avec ça.
Et si on veut voir plus loin il va falloir mieux travailler pour les fois suivantes.
Le travail se fera surtout aux arçons, parce qu’au saut vous avez fait un carton plein et remporté les quatre duels !
C’est vrai qu’on a fait un beau saut mais des arçons pas bien du tout et barre fixe c’était assez moyen techniquement parlant, et même pour leur progression personnelle c’est important d’avoir plus d’aisance sur l’agrès.
Contrairement à l’année dernière où vous avez fini 10èmes et disputé les matchs pour le maintien, est-ce que vous avez changé quelque chose sur votre manière d’entrainer cette année ?
Sur la manière d’entraîner pas du tout ! Après on a des gymnastes qui sont assez jeunes aussi, et qui prennent en maturité au fil des années. On tombe aussi dans une poule qui est plus abordable que l’année passée, mais on a des gymnastes qui sont investis que ça soit au sein du club ou même pour certains en équipe de France. C’est ce que je leur ai dit aussi en fin de compétition : la mentalité va faire 50% du travail. La mentalité je pense qu’ils l’ont, j’espère qu’ils l’ont, et cet état d’esprit là, il faut qu’ils le gardent.
Comment les motivez-vous au quotidien pour consolider cette mentalité dont vous parlez ?
On parle de fierté personnelle déjà par rapport à eux. Après on essaye aussi d’avoir des étrangers dans l’équipe qui ont l’habitude de matcher avec nous ce qui permet de garder une cohésion d’équipe, et on essaye de prendre les meilleurs bien évidemment (rires). Voila, c’est ça on parle beaucoup de fierté, de projet personnel, et de projet d’équipe.
En tant qu’entraineur qu’est ce que ça représente de voir de tels résultats ? Vous êtes premiers de votre poule et vous êtes mathématiquement bien placés comme vous l’avez dit.
Pour l’instant on a rien fait en fait (rires) ! On fait ce qu’on a à faire et petit à petit on verra si on va en demi-finale et on sera satisfait de ce résultat mais tant que ce n’est pas fait il faut bien travailler et garder la tête sur les épaules.
Donc il n’y pas de secret ni de formule magique c’est que du travail et de la motivation !
C’est ça ! Après on a une bonne planification d’entrainements pour faire en sorte que les gyms soient en forme. On a nos 3 titulaires qui sont Julien (Maréchal), Enae (Fouchard) et Tom (Masia Pacholczyk), qui partent en stage national, donc la planification n’est pas toujours évidente.
Comme par exemple Julien et Enae qui étaient à Antibes la semaine dernière ?
Oui c’est ça, Tom était en DE à Rennes et on les a pas forcément vus donc le début de semaine était pas bien du tout ! Mais bon il faut savoir jouer avec ça aussi et ne pas paniquer. Après on les connait et on sait qu’ils sont investis.
Propos recueillis par Mazarine Mayangha,
à Franconville