Un Paris « Sweet Dreams »

Depuis que les premières photos des halls d’entraînement puis de la salle de compétition ont fuité, la toile est unanime. Les couleurs choisies pour la gymnastique font l’unanimité.

On se souvient du rose fushia de Londres, du vert de Rio ou encore du bleu de Tokyo, les paris étaient ouverts sur les couleurs choisies pour la gymnastique dans la capitale française.

Gymnova a du réinventer ses traditionnelles couleurs rouge et crème pour s’insérer dans la charte graphique de Paris 2024.  Trois couleurs froides, trois couleurs chaudes… Des teintes bien précises expliquées par Julie Matikhine (directrice de la marque) et choisies pour coller à l’esprit art déco de la ville de Paris et que le COJO a souhaité impulser pour son image.

Le gris bleu zinc, pour rappeler les toits de Paris, le vert Opéra, le Bleu de Sèvres répondent au rose Audace, au rouge Amour et au jaune Matisse. Ces couleurs s’insèrent dans les symboles architecturaux comme l’Arc de triomphe ou de l’art de vivre à la française avec le cœur comme symbole de la ville de l’Amour et ils côtoient des symboles sportifs comme la planche de skate, la piste d’athlétisme, etc. Dans les aires olympiques, les publicités sont interdites, et elles sont toutes habillées selon cette identité graphique et de couleurs.

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En découvrant d’abord les agrès, puis les halls d’entraînement, l’excitation se faisait sentir. Entre nouveauté et originalité, les premières photos de l’Arena de Bercy, podium monté, ont fini de convaincre les réseaux, mais aussi les passionnés de la gymnastique du monde entier.

« Field of Play is marvellous », « Amazing FOP », « So Sweet », « Candy », « marshmallow », « doux », « lumineux », « pétillant », « scintillant », « canon » ou encore « sublissime », les superlatifs et qualificatifs n’ont pas manqué pour tous ceux qui, depuis quelques jours, découvrent avec émerveillement cette salle. Le mélange des couleurs est savoureux.

Le rouge Gymnova a laissé place à un liseré rose Audace sur les tapis ou sous les tremplins, à un vert éclatant orné de pois, comme un clin d’œil à l’artiste japonaise Yayoi Kusama, sur les protections d’agrès, adouci par le crème traditionnel sur les surfaces de réception. L’agencement des moquettes en dégradé de bleu, un habillage de la salle intensément Paris 2024, installent immédiatement les acteurs et les spectateurs dans l’esprit qu’une compétition unique et exceptionnelle va se jouer ici et maintenant.  Le vert capte la lumière, le rose la renvoie, ça scintille, ça brille, la salle est épatante, comme jamais elle n’a encore été sublimée.

Le Palais Omnisport de Paris Bercy est sorti de terre en 1984. Alors qu’il fête ses 40 ans que de mieux que de souffler les bougies en devant la Bercy Arena, salle olympique.

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Et si la « Sweety » Arena a déjà conquis le cœur de ceux qui l’ont découverte, à n’en pas douter que les gymnastes du monde entier ne vont que la sublimer durant cette quinzaine olympique, et à l’unisson. L’unisson de la joie, des exploits, parfois des peines ou des déceptions, mais surtout à l’unisson et au diapason d’un doux rêve, olympique, où Paris deviendrait le paradis.

 

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Membre de l'association des Femmes Journalistes de Sport

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