JO GR Paris 2024 : un tourbillon d’émotions et de surprises (partie 1 : bilan des individuelles)

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Le rideau des Jeux Olympiques à Paris s’est fermé dimanche dernier. Et quels jeux ce fut ici, en France! Une pluie de médailles, une organisation à couteaux tirés et une ambiance de folie dans un cadre idyllique pour en mettre plein la vue aux spectateurs du monde entier. Ce succès s’est emparé tout autant de la gymnastique rythmique qui a conclu les JO de Paris 2024 la semaine dernière. Des joies, des larmes, des imprévus, des sensations qu’on retrouve certes à chaque compétition, mais les trois jours qui se sont écoulés à l’Arena Porte de la Chapelle n’ont cessé de nous surprendre. Revenons sur les grands moments des Jeux de GR, ceux qui seront gravés dans l’histoire et qui ont fait rêver d’innombrables supporters dans la salle, comme à la maison.

Jeudi 8 août – Qualifications individuelles : de surprises en surprises, Karbanov et Nikolova privées de la finale

Pour ce premier jour compétitif, le stade du 18e arrondissement de Paris s’est rempli progressivement. Si en première partie quelques places restaient inoccupées, l’après-midi les sièges libres se sont fait rares, le ruban attirant peut-être davantage le public composé majoritairement de fans français, experts, gymnastes accompagnées de leurs parents ou de réels badauds enthousiasmés à l’idée de découvrir une nouvelle discipline. Mais quels qu’ils soient, tous ont acclamé unis les vingt-quatre individuelles qualifiées pour la compétition la plus honorifique d’une carrière sportive.

Un mélange étrange entre euphorie, pression et fierté s’est emparé de la salle, mais sûrement des gymnastes aussi. Et on le sait, c’est au mental que tout se joue quand on arrive à ce niveau de compétition. Certaines en ont subi les frais à commencer par Stiliana Nikolova, favorite pour le titre. Déjà parce qu’elle prétendait remporter l’olympiade, mais surtout parce que la délégation bulgare avait misé tous ses espoirs sur Stiliana et non sur Boryana qui passait juste avant elle ; la jeune gymnaste a craqué face à tous ces paramètres. Elle a débuté par un excellent cerceau si l’on oublie une bête perte d’engin sur un rouler qui a amorcé dès lors l’écart (-0,700 points) avec Kaleyn. C’est au ballon seulement qu’elle montra son travail ne validant pas un risque mais réalisant une performance à sa hauteur sur la bande son du film Aladdin. Mais cela ne dura pas ; les massues furent une pure catastrophe. Elle fit une grande chute sur un rattraper de R lancée trop sur elle, après avoir déjà fait sortir sa massue sur un simple échapper. À ce moment, on a pu remarquer la détresse dans son regard qui communiquait l’impuissance et l’incompréhension. C’est ce passage qui a tout déterminé en réalité, expliquant peut-être l’attente interminable de la note, aussi interminable que les pleurs de la Bulgare. Avec un ruban impeccable, l’espoir aurait pu renaitre, mais elle enroula sa main dans le tissu du ruban sur sa R illusion créant une quatrième et dernière chute. Nikolova a dû attendre jusqu’aux dernière gymnastes pour savoir si elle se qualifierait de justesse pour la finale ou non. Coup de théâtre, elle finit en pleurs aux portes de celle-ci, à 0,400 points de la dixième place. Celle qui nous avait habitués à des notes que seule elle pouvait décrocher dépassant parfois les 37 points, ce jour-ci elle n’a fait qu’en moyenne 32 points, une contre performance que personne n’aurait prédit.

Stiliana Nikolova JO Paris
Stiliana Nikolova (BUL)

À l’inverse, Boryana Kaleyn s’est servie du malheur de sa coéquipière et concurrente. Bien qu’elle se cachait derrière son éventail pour ne pas voir les passages de Nikolova, elle a abordé cette compétition avec un calme épatant (dû surement à son expérience et à la pression en moins qui pesait sur ses épaules) et en même temps avec une hargne de bien faire, comme si sa vie en dépendait. À chacun de ses exercices, elle s’est battue pour donner le meilleur, coupant le souffle des spectateurs et créant autour d’elle une émotion impressionnante. Elle s’est qualifiée avec la troisième place.

Quand vint le tour d’Hélène Karbanov, son public n’a pas manqué de signaler sa présence. Elle est entrée dans une acclamation de supporters à vous en faire tourner la tête et il est possible qu’elle ait été impressionnée par cette grande salle dont l’ambiance n’arrive pas à la cheville du Palais omnisports de Thiais. C’est ainsi que son cerceau a manqué d’assurance. Bien qu’elle n’ait jamais été aussi bien en musique, elle enchaîna les frayeurs en milieu de composition. La note fut basse comparée aux autres : 30,500 points et la classa 19e. Il aurait été dur d’entrer dans les dix finalistes, cependant étant arrivée treizième aux derniers championnats du monde, on pouvait y croire, mais pour cela il n’y avait pas le droit à l’erreur. Elle s’est reprise sur le ballon faisant un passage excellent accompagnée de Reggiani et remonta à la 17e place après deux engins. Mais après la pause déjeuner tout espoir s’est envolé avec un risque dehors et un échapper par terre aux massues. Restait le ruban, pour le plaisir, mais celui-ci manqua de précision dans les dessins et de propreté corporelle, ce qui conduisit à une note sévère surprenant Katia Guillère son entraîneur, mais laissant tout de même une jolie dernière note aux premiers Jeux Olympiques d’Hélène. Après une année difficile et beaucoup de pression, l’émotion de Katia Guillère était émouvante à voir. C’est une grande carrière que la France lui reconnait avec des exploits parmi les meilleurs en individuel pour le pays. Quel sera l’avenir de ce duo qu’on croyait ne plus revoir après Paris ? La question reste ouverte.

Hélène Karbanov (FRA) et son entraîneur Katia Guillère
Hélène Karbanov (FRA) et son entraîneur Katia Guillère

Époustouflante, Sofia Raffaeli fait tout simplement la compétition parfaite. Elle survole les qualifications menant de deux points. Ses exercices étaient sûrement les plus difficiles et les plus originaux de toutes les athlètes présentes, alors quand elle les réalise parfaitement avec émotion évidemment cela paie. Mais cela présente un gros risque et la première médaille olympique en individuelle pour l’Italie aurait très bien pu s’envoler en finale.

Une autre gymnaste qui a épaté, est l’Ukrainienne Taisiia Onofriichuk. Elle n’était pas prévue pour représenter l’Ukraine puisque Onopriienko avait remporté le quota olympique, mais surtout, on n’attendait pas qu’à seize ans à peine , elle finisse deuxième après deux engins et quatrième au classement général. Elle a été extraordinaire, une vraie artiste, portée par des enchaînements en musique comme personne ne l’est et par l’adrénaline de ses exploits, confirmant le choix de son entraîneur Irina Deriuguina en larmes dès le premier passage de Taisiia. Après quatre formidables exercices, elle fait croire à beaucoup à une possibilité de médaille en finale.
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Darja Varfolomeev n’a pris “que” la deuxième place des qualifications, alors qu’elle nous avait habitués à la plus haute marche du podium (championne du monde en titre à tous les concours). Elle démarra sur Michael Jackson au ballon qu’elle remporta avec plus d’un point d’avance faisant une réelle impression sur le public, mais au cerceau elle réalisa une erreur surprenante. Lors d’un rouler dans le dos en planche, elle ne ferma pas sa main et le cerceau dévala le podium vers les bénévoles étonnés. Après avoir pris l’engin de remplacement, elle continua sa compétition sans faire d’erreur. Cette gymnaste d’origine russe au physique impressionnant, entraînée par la Biélorusse Yulia Raskina, vice-championne olympique en 2000, marque aujourd’hui l’histoire de l’Allemagne à seulement 17 ans, laissant présager une longue et glorieuse carrière. Sa compatriote Margarita Kolosov s’est classée cinquième avec puissance et régularité. Elle crée elle aussi l’exploit grâce à sa solide technicité d’engin.

Taisiia Onofriichuk (UKR) et ses entraîneurs Irina Deriuguina
Taisiia Onofriichuk (UKR) et ses entraîneurs Irina Deriuguina

Suit à la sixième place la Slovène Ekaterina Vedeneeva qui força le respect réalisant ce que probablement personne n’a jamais réalisé à son âge. Son style rappelant la GR d’il y a une bonne décennie faisait du bien au milieu des performances toujours plus rapides et techniques, apportant des moments de respiration plaisants. Elle se qualifia avec une régularité impressionnante pour la finale à quelques centième de Daria Atamanov. On peut dire que les prestations de l’Israélienne ont été surprenantes, à commencer par ses difficultés qui manquaient cruellement d’amplitude, ce qui est très étonnant à ce niveau de compétition. Mais elle garde pour elle, sa rapidité, sa technicité et ses propositions artistiques bien au dessus de la moyenne qui l’ont sauvée malgré de grosses erreurs. Au cerceau par exemple, elle s’est jetée au sol dès le premier élément pour sauver son risque en souplesse avant.

Deux surprises parmi les qualifiées : Barbara Domingos et Zilu Wang, huitième et dixième. On ne les attendait pas nécessairement, mais avec les erreurs des têtes de séries elles se sont qualifiées avec mérite. La Brésilienne a fait des qualifications parfaites avec des compositions chargées techniquement, mais surtout artistiquement au rendez-vous faisant le show et mettant la salle en folie. Elle a même réaliser un exploit en décrochant la troisième note cerceau. Quant à la Chinoise, c’est une jolie surprise qu’elle a offerte en prenant la dernière place qualificative. Une vraie danseuse : de la grâce, de l’élégance travaillées jusqu’aux bouts des doigts créant une belle harmonie du début à la fin. Entraînée par l’ex-gymnaste Diachenko, on a pu reconnaître la patte ukrainienne.
Enfin, en faisant la compétition qu’il fallait faire, Milena Baldassarri s’est classée neuvième et s’est qualifiée pour le lendemain.

Il faut souligner aussi le désastre de la délégation espagnole. Polina Berezina pouvait de justesse se qualifier. Mais dès le premier passage cette chance lui échappa à l’instar de son cerceau qui traversa le praticable et sortit lors d’un rattraper de risque. Elle quitta cette scène parisienne inconsolable, sachant qu’il n’y avait plus rien à faire. Et cela a été d’autant plus triste car s’est remobilisée et battue pour faire les trois autres passages correctement, remontant de la vingt et unième place à la quinzième. Peut-être qu’elle aussi s’était mise une trop grosse pression, se disant que c’était “ses Jeux”.

Sofia Rafaelli, première des qualifications
Sofia Rafaelli (ITA), première des qualifications

Mais pire scénario encore pour la deuxième Espagnole Alba Bautista qui se classa vingtième sur vingt-quatre. On sait qu’elle est assez irrégulière mais de là à offrir un festival de catastrophes, c’était irréaliste. Deux fois la même erreur au ballon pour commencer sur de simples roulers dans le dos. Pas de chance pour elle en chutant, elle envoya le ballon à l’autre bout du praticable par un battement de jambe. Au cerceau, un rattraper en tapé en dehors du champs mal orienté traversa le praticable. Pas d’amélioration l’après midi pour la pauvre espagnole : deux R par terre. À croire que l’enfer pour elle ne s’arrêterait jamais, malgré de bonnes massues, elle n’a pu s’empêcher de faire une petite chute à la fin. Elle termina complètement sonnée par cette journée, les deux entraîneurs ne sachant plus que dire non plus.

Fanny Pigniczky qui pouvait être une cliente pour la finale échoua avec quelques imprécisions à la douzième place. Il faut reconnaitre que le niveau était rude et ne laissait pas la place à l’erreur pour les gymnastes comme la Hongroise.

Vera Tugolukova, la Russe naturalisée chypriote pour ces jeux qui a créé une vague de polémiques quant à sa qualification aux dépens de la Polonaise Lewinska aura donné raison à tous ses “haters”. Des passages malheureusement ratés pour la plus jeune du concours (quinze ans) qui n’a pas assumé la pression et a fini 16e. Il faudra la suivre de près durant la prochaine olympiade, car elle promet de beaux progrès.

Résultats officiels de la finale individuelle GR aux JO 2024
Résultats officiels des qualifications individuelles GR aux JO 2024

>>Tous les résultats ici.

Vendredi 9 août – Finale individuelles : Le même podium que la veille mais à l’envers

À peine vingt-quatre heures de répit pour les dix individuelles sélectionnées pour la finale et les voici de nouveau prêtes à se battre pour les médailles olympiques. On le sait, la pression et la fatigue du deuxième jour sont très dures à tenir. Et cette compétition n’a pas dérogé à la règle, celles qui avaient fait sensation réalisant quatre passages sans chutes la veille se sont décomposées lors de la finale, à commencer par l’Ukrainienne Onofriichuk. Quelle déception pour cette jeune fille de seize ans que certes nous retrouverons probablement en 2028, mais qui aurait peut-être pu enfin apporter une médaille à l’une des meilleures école du monde si peu souvent récompensée. Un cerceau aux dix dernières secondes cataclysmiques : chute sur un risque qu’elle sauve en chutant elle même, enchaînée avec une perte d’engin sur son rattraper final (9e – 30.400 points), un ballon guère meilleur avec un rebond mal orienté sur des fouettés qui s’en est allé au coin du praticable (10e – 30.900 points), par contre des massues (5e – 34.150 points) et un ruban sur Mary Poppins (4e – 32.950 points) splendides, meilleurs encore que la veille mais qui n’ont pas suffi malheureusement à rattraper le retard pris. Deuxième à deux engins aux qualifications et quatrième après les quatre, Taisiia Onofriichuk termine neuvième.

Taisiia Onofriichuk (UKR)
Taisiia Onofriichuk (UKR)

Scénario tout aussi inattendu pour Sofia Raffaeli qu’on pensait voir se battre avec Varfolomeev l’Allemande passant d’ailleurs avant elle à chaque engin et lui faisant monter la pression. Une finale cauchemardesque pour l’Italienne vainqueur des qualifications. Elle clôturait d’ailleurs la rotation créant un suspens insoutenable pour le classement final. Elle commença avec un cerceau dont personne n’a compris la “faible” note (4e – 35.250 points), car en apparence il était réussi, néanmoins, par manque de précision ou par peur, elle a minimisé un grand nombre de rattrapers qui font la force de son enchaînement. Ces manquements n’ont pas permis d’assurer une note à la hauteur de la concurrence. Mais cela aurait pu se rattraper si elle n’avait pas enchaîné les mésaventures. Un deuxième passage d’une grande maîtrise jusqu’à la perte de son ballon lors d’une R impressionnante rattrapée entre les jambes en renversement, qu’elle récupéra du bout des doigts au bord de la sortie (6e – 32.900 points). De nouveau une grosse erreur de trajectoire sur un risque au ruban qui chuta et une fin fébrile sur Vesoul, une musique spécialement choisie pour la France (7e – 32.250 points). Ses très belles massues la sauvèrent finalement (2e – 35.900 points). Ce ne sera donc pas pour la première place qu’elle s’est battue mais pour la troisième qu’elle obtint in extremis (à un point seulement) et sans y croire vraiment devant Margarita Kolosov qui elle, réalisa une finale admirable sans aucune faute méritant peut-être davantage la médaille, au vu simplement de la réussite des passages. Raffaeli fut récompensée surtout pour son formidable travail de composition et d’originalité, plus que pour sa performance du jour, laissant l’allemande quatrième, elle qui espérait jusqu’à la dernière minute réaliser un doublé hallucinant pour l’Allemagne. Ceci dit, deux Allemandes dans les quatre premières, cela reste du jamais vu.

À l’inverse donc, les Allemandes ont fait fort réalisant leurs quatre enchaînements parfaitement et s’obligeant à ne pas regarder les notes durant toute la compétition pour ne pas se déconcentrer. Une maîtrise assez impressionnante pour Darja Varfolomeev qui a accumulé les notes exceptionnelles se détachant progressivement des autres concurrentes : 36,300 points au cerceau, 36,500 points au ballon, 36,350 points aux massues et 33,700 points au ruban. Bien qu’elle puisse faire débat, ici nuls doutes, elle fut sacrée avec mérite Championne olympique après ces deux intenses jours de compétition, première à tous les engins à l’exception du ruban que gagna Boryana Kaleyn. La Bulgare a été tout autant épatante. Aucune faute majeure sur les huit passages qu’elle a réalisés en deux jours. Des exercices aux styles différents, techniquement originaux, liés les uns par rapport aux autres et exécutés avec sérénité. À seulement deux points du titre cette année et après Tokyo où elle avait fini cinquième, Kaleyn offrit à la Bulgarie une très belle médaille d’argent plus que méritée.

Margarita Kolosov et son entraîneur Raskina
Margarita Kolosov et son entraîneur Raskina

Une autre gymnaste qui mérite le respect et l’admiration, Ekaterina Vedeneeva, la Slovène. On l’a assez entendu, à trente ans, c’était la doyenne de cette olympiade. Formée en Russie, elle a décidé de représenter la Slovénie en 2018. Un choix gagnant puisque depuis, elle performe à l’international mieux qu’elle n’aurait jamais fait en Russie. Cette finale fut une consécration pour elle ; quatre passages sans chute réalisés avec précision et émotion. Imperturbable jusqu’à son dernier passage au ruban sur une reprise de la célèbre chanteuse russe Pougatcheva (5e – 32.700 points), elle s’est effondrée à la fin de ce dernier, car c’est là que sa belle et longue carrière gymnique s’est terminée. Elle prit la sixième place. Juste devant elle, on retrouve la Championne d’Europe 2022 et médaillée de bronze aux derniers mondiaux Daria Atamanov. Des JO très mitigés pour la jeune Israélienne qui manquait toujours de forme corporelle. Pourtant, ses exercices frais, intéressants, musicaux ont rattrapé cela en partie : cinquième après un cerceau au thème français très original (35,200 points) et troisième au ruban (33,000 points), elle aurait pu titiller Raffaeli et la médaille de bronze si elle n’avait pas tant gâché ses deux autres engins : au ballon, une réelle faute bête sur un rebond trop sur elle qui lui échappa lors de pivots fouettés (9e – 31,800 points) et aux massues de grands déplacements sur les risques et des difficultés litigieuses (7e – 33,850 points). C’est dommage, car ses propositions artistiques et techniques méritaient d’être récompensées.

Daria Atamanov (ISR)
Daria Atamanov (ISR)

Zilu Wang a décroché pour la finale la septième place. Deux exercices réussis pour l’élégante Chinoise au cerceau (3e – 35,250 points) et aux massues (4e – 34,300 points), mais quelques infimes erreurs au ballon (7e – 32,700 points) et au ruban (9e – 29,300 points) qui lui ont coûté le top 5. Wang entre tout de même dans l’histoire faisant d’elle la première Chinoise en finale des Jeux.

L’Italienne Baldassarri a très clairement réussi ses Jeux avec des passages solides que ce soit en finale ou en qualifications. 5e au ballon, 8e au cerceau et au ruban, 9e aux massues, Milena a pris la huitième place au général, elle qui avait fini sixième à Tokyo il y a trois ans.

À la dixième place, on retrouve Barbara Domingo. La Brésilienne qui avait créé la surprise en qualifications n’a pas réussi le même exploit. Hormis son excellent ballon où elle a pris la quatrième place (33,200 points), elle a fermé le classement aux trois autres engins avec une fin sans cerceau (29,600 points), des massues rapides et dynamiques (31,200 points) et un gros emmêlage au ruban (29,100 points). Sa place en finale est déjà un exploit pour la nation.

Partie 2 sur les ensembles en cliquant ici.

Résultats officiels de la finale individuelle GR aux JO 2024
Résultats officiels de la finale des individuelles GR aux JO 2024
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