Grande chance de médaille à cet agrès, Samir Aït Saïd se classe quatrième de la finale anneaux des Jeux Olympiques de Paris 2024, frôlant la médaille de un dixième de point. À l’issue de la compétition, en zone mixte, il donnait rendez-vous dans quatre ans, à Los Angeles.
Il est 15h00, à l’Accor Arena de Paris Bercy lorsque Samir Aït Saïd entre sur le plateau de compétition, sous une magnifique ovation du public français, pour la finale anneaux.
Le chinois Jingyuan Zou était le premier à s’élancer, lançant la finale. Il réalise un mouvement solide, avec toutefois quelques sursauts à la réception. A un agrès, ou même un millième de points peut faire la différence, chaque point est important. Il obtient la note de 15,233. Son compatriote Yang Liu, champion olympique à Tokyo, enchaîne. Toujours aussi solide sur les anneaux, tout paraît si simple. Il pile sa réception, malgré un tour de bras. Avec la note de 15,300, il prenait la tête du classement.
Le grec Eleftherios Petrounias, champion olympique en 2016 et médaillé de bronze à Tokyo en 2020, l’un des autres chouchou du public français, était le troisième à s’élancer. Il avait obtenu la note de 14,800 aux qualifications et a présenté cette fois-ci en finale un mouvement plus maîtrisé, avec une réception pilée. Il n’en fallait pas plus pour voir le public exulter. Il obtient la note de 15,100, ce qui lui permettait de se positionner à la troisième place provisoire du classement.
Le belge Glenn Cuyle poursuivait. Après avoir commis quelques fautes d’exécution, il chutait malheureusement à la sortie sur son triple salto arrière. Il obtient la note de 13,833.
Après les quatre premiers passages, les quatre finalistes du deuxième groupe se sont échauffés à leur tour. Samir Aït Saïd s’est échauffé sous les encouragements du public français, bien plus présent que les autres jours de compétition. Des “Samir, Samir” descendaient des tribunes. À ce moment-là de la finale, la tête de classement était occupée par le chinois Yang Liu, suivi de son compatriote Jingyuan Zou et du grec Elfetherios Petrounias.
Le turc Adem Asil relançait la finale. Son passage est solide, un pas en arrière à la sortie, mais gros mouvement du champion du monde 2022 à cet agrès. Avec la note de 14,966, il prenait la quatrième place du classement.
Venait alors le tour du Français. Concentré, dans sa bulle, Samir Aït Saïd s’est élancé sous la ferveur du public ! A chacune de ses forces, les spectateurs exultaient ! C’était solide, maîtrisé, fluide. Et à sa réception pilée, le public s’est emballé ! Avec la note de 15,000, il se classait quatrième, à 0,10 point du grec Petrounias, troisième. La joie qu’il avait à la réception de son mouvement, laissait place à la tristesse, la déception, l’histoire se répétant. D’un coup, l’ambiance était retombée.
Le britannique Harry Hepworth poursuivait. Avec la note de 14,800, le britannique se classait sixième. Vahagn Davtyan, qui avait validé son ticket olympique comme Samir Aït Saïd, sur le circuit coupe du monde, obtient la note de 14,866 et termine sixième, se positionnant devant le britannique.
Le classement
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