Les mardis de l’été : Tirrenia, des échanges gymniques aux couleurs de l’Europe

Après une pause d’une semaine en raison du Festival Olympique de la Jeunesse Européenne qui s’est tenu du 23 au 28 juillet à Bakou en Azerbaïdjan, “les mardis de l’été” reviennent pour un nouveau numéro ! Aujourd’hui, nous nous intéressons à l’un des rendez-vous qui revient chaque année, en juillet : le stage d’entraînement de Tirrenia, en Italie, où deux jeunes gymnastes françaises, sélectionnées par la Fédération, sont envoyées. Cet été, ce sont Alix Bonnefond, pensionnaire du pôle de Marseille, et Lilou Viallat, pensionnaire du pôle de Saint-Etienne, qui y ont participé du 16 au 26 juillet.

Entre entraînements, visites touristiques, moments d’échange et de partage, les deux tricolores n’ont pas chômé lors du camp d’entraînement européen organisé par l’UEG. Cette année, une quarantaine de gymnastes européennes, âgées de 10 à 12 ans, ont posé leurs valises à Tirrenia, en Italie. Côté français, Alix Bonnefond et Lilou Viallat succédaient à Emilie Duarte et Ambre Frotté, sélectionnées pour l’édition 2018.  Quelques jours avant elles, les masculins avaient déjà ouvert la marche avec Amine Zekri Bourlett (DRA Grand Est) et Ruben Borges Correia (Pôle d’Antibes) qui avaient participé au même camp du 5 au 15 juillet cette fois-ci. Une aventure exceptionnelle qui permet de s’enrichir sportivement et humainement.

Durant 10 jours, Alix et Lilou, entourées d’une quarantaine de gymnastes européennes donc, ont suivi un programme bien chargé, mêlant entraînements et loisirs. “Toutes les filles avaient une séance de préparation physique le matin ensemble, éclaire Manon Michel, l’une des deux coachs françaises présente sur place. Ensuite un groupe restait à l’entraînement et l’autre groupe partait en choré avant d’aller à la plage. L’après-midi, les groupes s’inversaient.

Dix jours intenses et particulièrement formateurs au cours desquels les espoirs tricolores ont pu bénéficier de l’expertise d’entraîneurs originaires des différentes nations européennes, dont Eric Boucharin par exemple, l’ancien entraîneur emblématique du Pôle de Toulon désormais installé sur l’Île de la Réunion, avec la découverte et l’apprentissage de nouveaux éléments mais aussi avec la mise en pratique de nouvelles techniques de travail. Des entraînements dispensés en anglais auxquels il a vite fallu s’habituer. “Les filles ont bien travaillé et se sont vite habituées aux consignes en anglais” , explique Eléonora Ratti, la deuxième coach accompagnatrice qui, avec Manon Michel, bénéficiait d’interventions d’entraîneurs experts sur les temps du midi et du soir. Car le stage de Tirrenia, c’est aussi cela. En parallèle du stage d’entraînement pour les gyms, un stage de formation, basé sur le perfectionnement, est organisé pour l’ensemble des entraîneurs accompagnateurs.

Echange et partage
Pour ce premier rassemblement international sous les couleurs de la France, Alix et Lilou ont pu progresser mais aussi multiplier les échanges avec leurs homologues européennes. L’un des objectifs de ce stage qui est, avant tout, basé sur le partage et l’échange… Mais d’abord il fallait passer la barrière de la langue… Notamment lors des entraînements. “Il y a des fois où je ne comprenais pas forcément mais sinon, globalement, les entraîneurs expliquaient bien et disaient quand même quelques mots en français” , sourit Alix, la gymnaste du Pôle de Marseille avant d’ajouter : “Le stage s’est très bien passé. J’ai rencontré de nouvelles filles de différents pays que j’ai bien aimées, on a fait beaucoup d’activités, des visites, etc. En plus je n’étais jamais allée en Italie ! Je suis vraiment contente d’avoir pu faire ce stage et de porter les couleurs de mon pays.” Un premier stage international réussi donc pour les deux espoirs françaises qui se sont immédiatement bien intégrées. “Elles partageaient leur chambre avec les Russes et étaient avec les Anglaises à l’entraînement. Mais les Italiennes et les Roumaines étaient aussi leurs copines“, complète d’ailleurs Manon Michel, soulignant ainsi l’importance de cette notion d’échange et de partage.

De son côté, Lilou Viallat garde également un très bon souvenir de cette expérience européenne. Ce qu’elle a aimé ? Le fait de communiquer avec d’autres pays ou encore de perfectionner quelques nouveautés qu’elle avait déjà eu l’occasion de travailler à Saint-Etienne. “J’ai aussi travaillé Shapo pour la première fois”, sourit-elle. Ce qu’elle a préféré ? L’ambiance avec les autres gymnastes européennes notamment les Italiennes, les Anglaises, les Danoises et les Allemandes avec qui elle s’est liée d’amitié.

Désormais de retour en France, Alix Bonnefond et Lilou Viallat vont pouvoir mettre en pratique à l’entraînement tout ce qu’elles ont pu apprendre durant leurs 10 jours de stage en Italie. Dix jours inoubliables aussi bien humainement que sportivement et surtout particulièrement formateur pour ces deux gymnastes qui débutent tout juste leur carrière.

Le stage en images… 

 

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