En toute intimité avec Charlène Birin : “Entrer dans un Pôle était mon rêve quand j’ai commencé la gym”

Pensionnaire du Pôle de Meaux depuis l’été dernier, Charlène Birin (13 ans) est l’une des meilleures espoirs du moment. Alors qu’elle vient de disputer le Flanders International Team Challenge, à Gand en Belgique, elle se confie sur ses habitudes et sa vie en tant que gymnaste de haut-niveau.

Gym and News : Charlène, peux-tu revenir sur tes débuts jusqu’à ton entrée au Pôle de Meaux ?
Charlène Birin : J’ai débuté en 2011 au club de Bourges puis j’ai dû partir à Orléans en 2014. En 2015, j’ai fait des stages et en août, je suis rentrée au Pôle de Meaux.

Quelle est la première chose que tu fais lorsque tu arrives à l’entraînement ?
Le matin, je m’étire avant l’échauffement.

Dans quelle tenue es-tu la plus à l’aise pour t’entraîner ?
Je suis plus à l’aise en short/brassière car on n’est pas serré et on est à l’aise je trouve.

Comment as-tu vécu ton entrée au Pôle ?
Au début, j’étais stressée mais après ça a été. J’étais super contente de rentrer au Pôle car c’était mon rêve depuis que j’ai commencé la gym.

Que fais-tu pour décompresser avant une compétition ?
Avant les compétitions pour décompresser, soit on se fait des massages, soit je m’allonge sur mon lit et je pense à des choses qui me font du bien.

Es-tu de nature stressée ?
Oui, je suis quand même de nature assez stressée.

Qu’est-ce que tu te dis pour passer au-dessus de ta peur lorsque tu travailles un nouvel élément ?
Je me dis : “Si je réussis, tant mieux ; si je rate, c’est pas grave car je pourrai réessayer après”.

As-tu un rituel avant d’entrer sur un plateau de compétition ?
Oui j’ai un rituel. C’est de bien souffler et je me dis dans ma tête de faire comme à l’entraînement.

Comment gères-tu la pression ? Pour éviter qu’elle ne monte trop ?
Cela dépend des fois. J’essaie de la faire redescendre en soufflant et je pense élément par élément mais des fois ça monte quand même alors je me dis  : “Reste cool !” Mais sinon, dans l’ensemble, je gère bien la pression.

En compète, avant chaque passage, que fais-tu pour rester concentrée ?
Je pense élément par élément et je me dis de faire comme à l’entraînement.

Comment dors-tu en période de compétition ?
Des fois, je dors pas très bien et des fois je dors super bien. Mais si je dors mal, j’arrive à me remotiver pour ne pas être fatiguée.

Quelle est ton astuce pour trouver le sommeil plus rapidement lorsque tu es stressée ?
Je me détend entièrement et je pense à des choses que j’adore, à des moments parfaits.

Fais-tu attention à ton alimentation ?
La semaine, je fais quand même assez attention mais le week-end même si je mange toujours équilibré, je m’octroie quelques plaisirs… Mais je surveille quand même ce que je mange !

Selon toi, quels regards portent tes parents sur ton parcours ?
Mes parents sont super contents de mon parcours. Surtout ma maman qui fait très attention à moi. Et mon papa aussi.

Que représente la gym pour toi ?
La gym c’est ma vie. Je ne sais pas ce que je ferais sans la gym.

Sur quel agrès te sens-tu le plus à l’aise ?
Le sol.

Le moins à l’aise ?
La poutre.

Comment as-tu vécu le FIT Challenge ? Quel bilan tires-tu de ta compétition ?
J’ai super bien vécu mon tournoi. Ma compétition s’est bien passée même si j’étais moins propre que lors des championnats de France, j’en tire donc des leçons : il faut que je répète plus souvent mes mouvements pour bien réussir.

Quels sont tes objectifs à court et à long terme ?
A court terme, mes objectifs sont de rester en équipe de France. A long terme, mes objectifs sont de faire un podium aux championnats de France, de faire de grandes compétitions et peut-être faire les JO.

Propos recueillis par Charlotte Laroche
Photos Michael Motz