Djenna Laroui, suspendue six mois

Contrôlée positive au salbutamol lors des championnats de France élite de Lyon le 7 juin dernier, une substance présente dans la ventoline, Djenna Laroui a été suspendue six mois par l’agence française de lutte contre le dopage. Une décision effective à partir de ce lundi 22 juillet.

Diagnostiquée asthmatique et sous traitement, la pensionnaire du pôle de Saint-Etienne, remplaçante pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, a dépassé les seuils autorisés. Elle s’est exprimée sur son compte Instagram ce lundi soir, afin de situer le contexte et d’assurer sa bonne foi en indiquant qu’elle n’avait à aucun moment voulu se doper et qu’elle avait été “induite en erreur” par une prescription médicale “floue et ambiguë“.

Quelques instants plus tard, la Fédération française de gymnastique, “convaincue de la bonne foi de sa gymnaste dans cette affaire”, a assuré son soutien à la gymnaste dans un communiqué.
Djenna et ses avocats ont présenté un dossier visant à démontrer qu’elle n’avait jamais eu l’intention de se doper mais avait fait face à une prescription médicale ambiguë l’ayant induite en erreur sur l’utilisation du médicament (prescrit pour de l’asthme), ce qui a été relevé par l’AFLD. L’agence a considéré que le degré de faute pouvait être regardé comme léger, sans pour autant permettre à Djenna Laroui d’échapper à une sanction” , explique l’instance fédérale.
Gymnaste talentueuse, remplaçante aux derniers Mondiaux, Djenna Laroui a été suspendue de compétition pour les six prochains mois, dont quatre mois et demi sans autorisation de pratiquer la gymnastique à l’entraînement. Elle rejoindra l’INSEP, sa nouvelle structure d’entraînement, à l’issue de ces quatre mois.
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