
Marine Debauve a participé à deux Jeux olympiques : Athènes, en 2004, et Pékin, en 2008. Sa 7ème place au concours général à Athènes reste encore aujourd’hui la plus belle performance française dans un concours général aux JO. Excellente généraliste, elles devenue l’année suivante, à Debrecen, en Hongrie, la première française championne d’Europe. Aujourd’hui agent commercial dans l’immobilier, Marine Debauve nous raconte ses souvenirs de Jeux Olympiques.
Gym and News : Qu’est ce que représentait le fait de faire les JO pour toi avant d’y aller ?
Marine Debauve : Avant d’y être, avant de les faire, ce n’est pas forcément facile de dire ce que représentent les JO. Mais je dirais que c’est l’aboutissement de toute une carrière. On fait beaucoup de compétitions, j’ai eu la chance de faire plusieurs fois les championnats d’Europe, les championnats du monde : les Jeux c’est un peu la finalité de tout ça. Pour nous c’est la meilleure compétition. On rencontre d’autres sportifs, c’est grandiose ! J’avais beaucoup regardé Sydney (2000), même si j’étais encore petite, j’avais 11 ans. C’était l’époque Ludivine Furnon, Elvire Teza, toutes ces filles là.
Qu’est ce qu’on ressent, la première fois qu’on rentre sur le plateau de compétition aux JO ?
J’étais vraiment vraiment dans ma bulle. On se prépare dix ans pour ça. C’est très impressionnant, même si on a déjà connu les grandes salles. J’ai eu la chance de faire Bercy, mais la pression aux jeux, c’est encore différent. J’étais heureuse, à cette époque là, de pouvoir rentrer sur ce plateau. On ne peut pas se préparer à la sensation que chacun aura en entrant sur ce plateau. J’avais la chance de bien gérer la pression. On avait fait plusieurs grandes compétitions : ça sert aussi à ça. L’expérience nous apprend à gérer nous même la pression. Les entraîneurs nous font faire des tests, des compétitions, mais c’est à nous de savoir gérer la pression le jour où on rentre sur ce plateau, où la salle est pleine, où on voit les anneaux olympiques partout. Après c’est juste savoir se mettre dans notre bulle. J’étais là pour faire mon travail. Il faut arriver prête pour ne pas avoir à se poser d’autres problèmes que la pression qu’il y a déjà sur les Jeux.
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