Elle a décroché sa première sélection olympique à tout juste 16 ans. Benjamine de l’équipe de France de gymnastique artistique féminine, Ming Gherardi Van Eijken fait partie de ces athlètes dont le parcours, atypique, rend l’histoire encore plus belle. Loin des stéréotypes, elle a su se frayer un chemin jusqu’à atteindre l’excellence. Présentation.

Il aura fallu d’une rencontre, aussi précieuse que déterminante, pour que Ming Gherardi Van Eijken entre dans le circuit du haut niveau français. Car, à l’origine, les choses étaient loin d’être gagnées. “Ming ne rentrait pas dans les cases” , révèle Marie-Angéline Colson, directrice du pôle France de Saint-Etienne et responsable national junior. “Mais lorsque je l’ai vue pour la première fois, j’ai tout de suite décelé un potentiel énorme qu’il ne fallait pas laisser passer.”

Écoutant son instinct, l’entraîneur l’a insérée dans le circuit, pour la tester d’abord, avant que celle-ci ne construise elle-même son histoire…  Pour mieux comprendre le cheminement, un retour en arrière s’impose.

Née le 3 avril 2008 à Hong Kong, où ses parents travaillaient à l’époque, Ming Gherardi Van Eijken a découvert la gymnastique très tôt. “Elle était un bébé plein d’énergie. Toute petite, elle était déjà hyper tonique” , livre Maud, sa maman, elle-même ancienne gymnaste. “Alors dès qu’elle a su marcher, à l’âge de 1 an, je l’ai inscrite au Little gym. Il y avait une salle juste en bas de notre appartement et ça lui permettait de se défouler. A cet âge là, on ne peut pas parler de gymnastique, mais on voyait déjà qu’elle avait beaucoup de force. Je me souviens de la manière dont elle tenait déjà très fort la barre, ce que d’autres enfants n’arrivaient pas à faire.” Une tonicité qui, dès l’enfance, était déjà l’une des caractéristiques de la future grande gymnaste.

Ensuite, la famille déménage brièvement en Belgique avant de revenir en France. Ming a 3 ans et elle s’inscrit au club de Viriat, où ses grands-parents habitaient. Elle y reste un peu moins de deux ans avant de rejoindre le club de Gym Dans’ Francheville. “Lorsqu’on a déménagé dans la banlieue lyonnaise, je faisais les allers-retours entre Lyon et Viriat au début mais ça devenait compliqué donc ma mère m’a dit qu’il fallait trouver un club plus près de chez nous” , confie-t-elle. “Je suis rentrée dans le gymnase de Francheville et j’ai dit, ‘c’est là que je veux m’entraîner ! Et depuis j’y suis toujours.

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