Forfait aux Internationaux de France et absent de la sélection France pour les championnats du monde qui se tiendront du 29 octobre au 6 novembre prochain à Liverpool, le cas de Samir Aït Saïd questionne. Invité de Stade 2 dimanche soir, l’Antibois a fait le point sur sa situation.
Depuis son importante déchirure contractée au biceps pendant les Jeux Olympiques de Tokyo, Samir Aït Saïd se fait discret et n’est plus apparu en compétition officielle, à l’exception d’une rencontre en Top 12 avec son club d’Antibes la saison dernière. S’il avait envisagé dans un premier temps un retour en équipe de France sur les Internationaux de France les 24 et 25 septembre dernier, finalement son retour a été repoussé de quelques mois. “J’étais programmé pour faire Bercy mais il y a 2 semaines, j’ai décidé de ne pas faire la compétition. Non pas parce que je n’étais pas prêt ou que j’avais trop mal mais j’avais encore une petite gêne et je ne veux prendre aucun risque parce que je veux être à 100% de mes capacités aux Jeux de Paris et aller chercher ce titre olympique” , expliquait-il sur le plateau de Stade 2, dimanche soir, quelques instants après le sacre à la poutre de Marine Boyer.
Ne pas prendre de risque car aller trop vite risquerait d’endommager à nouveau son biceps lourdement touché à Tokyo et ainsi perturber sa route vers Paris. Alors il prend le temps de se retaper physiquement et travaille dur à l’entrainement. Aux anneaux, son agrès de spécialité sur lequel il vise une médaille olympique, mais également au sol et au saut. “Il y a un plan, une stratégie qui a été mise en place, on travaille dur, on ne chôme pas et chaque chose en son temps.”
Son retour en compétition officielle est quant à lui désormais planifié pour 2023 avec plusieurs échéances programmées. “J’ai décidé de reprendre vraiment en janvier” , éclaire-t-il. “On a une grosse saison, avec 4 grosses coupes du monde, un championnats d’Europe et un championnat du monde déjà sélectif pour les Jeux.”
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