Ce samedi 7 décembre, le gymnaste turc Adem Asil, membre de l’équipe d’Orléans, a brillé pendant la rencontre face à Noisy-le-Grand lors du Top 12, en remportant deux duels sur trois. C’est tout sourire et fier de son équipe qu’il s’est confié à Spot Gym après la victoire d’Orléans. L’occasion pour lui de faire part de son attachement à la compétition française, son lien avec le club orléanais, ses coéquipiers et d’évoquer ses ambitions pour l’avenir.

Sa connexion avec son deuxième club et pays
Durant l’intégralité de la compétition, le public principalement originaire de Noisy-le-Grand, n’a pas caché son admiration pour Adem Asil, étant l’un des gymnastes ayant reçu le plus d’applaudissements à chacun de ses passages. Ce qui a beaucoup touché le gymnaste turc qui n’y était pas indifférent, ne cachant pas son affection pour la France et ce championnat. “C’est toujours très amusant d’être présent ici et matcher en France » , explique-t-il. « Je pense que la France est comme mon deuxième pays car je viens toujours ici pour le Top 12. Les fans sont incroyables, l’atmosphère est unique. Bien sûr que j’adore être ici !”
Depuis 2022, il participe régulièrement au Top 12, excepté lors de la saison 2023-2024, où les Jeux Olympiques l’en ont tenu éloigné. Cependant, il a suivi avec fierté les exploits de son équipe : “Ils m’ont souvent invité, mais je ne pouvais pas venir car j’avais des entrainements et beaucoup de préparation, mais ils ont fini 3èmes ! Je suis très fier de l’équipe. Sans moi, ils ont décroché la troisième place. Cette année, avec moi, voyons voir ce qu’on peut faire !”
Il évoque avec émotion son lien avec le club d’Orléans et comment une rencontre l’a mené à les rejoindre. “Ils avaient un coéquipier qui s’appelait Edgar (Boulet NDLR) » , se souvient-il. « C’était un de mes très bons amis français, c’était le premier à m’avoir invité ici. Quand je suis venu j’ai rencontré les gymnastes et j’ai discuté avec le directeur, ils étaient tous très accueillants !” Une connexion qu’ils ont au sein du club orléanais et qui va même plus loin que les praticables. “Nous nous soutenons mutuellement. C’est vraiment ma deuxième famille. C’est tellement bien d’être avec Orléans car ils me font me sentir très à l’aise.”
Un ultime objectif
Malgré un palmarès déjà impressionnant (1 médaille d’or aux championnats du monde, 9 aux championnats d’Europe dont 1 en or), il reste concentré et ne semble pas prêt de vouloir abandonner son dernier objectif. “Je le dis toujours dans mes interviews, il ne me reste qu’une médaille à décrocher : la médaille Olympique. Je ne mettrai pas fin à ma carrière avant de l’avoir. Si ce n’est pas à Los Angeles, ce sera en Australie. Je vais continuer jusqu’à ce que je puisse avoir celle-ci.”
Il estime, avec humilité, que son expérience aux Jeux Olympiques de Paris 2024 a été formatrice, malgré la déception de ne pas être rentré avec une médaille après s’être classé 5ème aux anneaux. “Je pense que c’était une bonne expérience pour moi… » , analyse-t-il. « Je ne perds jamais, vous savez, j’apprends en permanence et c’est pour cette raison que je m’améliore et que je prend en maturité.” Cependant, le gymnaste de 25 ans semble plus déterminé que jamais à ajouter le métal manquant à sa collection. “Oui j’espérais avoir une médaille, mais c’est un sport où on n’est pas excellent tous les jours. Il faut apprendre de ses erreurs et ne pas abandonner. Je suis sûr que ce jour arrivera” , relativise-t-il.
Pour l’heure, il se concentre sur le Top 12, confirmant qu’il finirait le reste de la saison avec Orléans. Prochain rendez-vous le samedi 8 février face à Tremblay-en-France, pour le compte de la cinquième journée de Top 12.
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