Clara Gandrey : “D’après le chirurgien, je pourrai reprendre la gym en février”

Partie en Suisse il y a un an, Clara Gandrey, ancienne pensionnaire du Pôle espoir de Dijon, est actuellement en pleine convalescence après avoir été opérée du genou. Que devient-elle ? Prenons de ses nouvelles.

Gym and News : Clara, tout d’abord comment vas-tu ?
Je vais bien merci.

Comment se passe ta rééducation ? Et où en es-tu ?
Ma rééducation se passe bien. Je commence à pouvoir marcher sans mes béquilles ainsi qu’à refaire un peu de musculation sur les jambes.

Peux-tu revenir sur les raisons de ton opération ? Depuis quand souffrais-tu du genou ?
Je me suis faite opérer car mon genou gauche était trop instable en raison d’un trop grand espace entre le ménisque interne et externe et la capsule du genou interne et externe. En réalité, je n’avais jamais eu mal au genou avant. La seule fois où j’ai vraiment eu mal, c’est celle qui a déclenché tout le processus entre visite chez le médecin puis radiologie puis IRM et après le chirurgien jusqu’à l’opération.

Comment s’est passée ton adaptation en Suisse ?
Je pense qu’au niveau de la gym, j’ai bien réussi à m’adapter. En revanche, pour l’école, ça a été plus difficile. Premièrement, je rentrais au lycée et j’ai commencé l’école à la “maison” grâce au CNED. Au début j’avais du mal à m’organiser mais avec l’aide de mes parents, j’ai trouvé un rythme de travail qui me convient.

Qu’est-ce qui a été le plus dur pour toi au début de ton arrivée en Suisse ?
Le plus dur pour moi, et ça l’est toujours, c’est l’allemand ! Quand je suis arrivée, je ne comprenais strictement rien mais maintenant, je comprends un peu plus.

Comment va se dérouler la suite de ta saison ?
D’après le chirurgien, je pourrai reprendre la gym en février. D’ici là, je ferai ma rééducation et je verrai au jour le jour.

Quelle est ou quelles sont les choses qui te manquent le plus par rapport à tes années de haut-niveau en France ?
Ce qui me manque le plus ce sont les filles du Pôle de Dijon. Même si en Suisse, je m’entends bien avec toutes les filles, je n’ai pas la même relation mais c’est normal car je suis arrivée seulement en 2017 en Suisse alors que je suis restée 7 ans au Pôle de Dijon.

Le choix de partir en Suisse a-t-il été facile à prendre ? Et pourquoi as-tu fait ce choix ?
Non le choix de partir en Suisse n’a pas été facile car je savais qu’il n’y aurait jamais de retour en arrière. J’ai choisi la Suisse car je suis dans une famille d’accueil ce qui est très important pour moi. Je ne me sens pas bien en internat et j’ai aussi choisi la Suisse parce que je préférais le cadre d’entraînement et la méthode des entraîneurs.

Propos recueillis par Charlotte Laroche
Photos Anne-Sophie Henri

Lire aussi 

Clara Gandrey matchera désormais pour la Suisse

Article précédentJeux Olympiques de la Jeunesse (Buenos Aires 2018) : Fin de compétition prématurée pour Mathys Cordule
Article suivantChampionnats du monde de Doha (GAM-GAF) : Les équipes définitives dévoilées

LAISSER UN COMMENTAIRE

Merci d'inscrire votre commentaire !
Merci d'indiquer votre nom