Venu tout droit des Etats-Unis , Vitaly Marinitch, le nouvel entraîneur national en gymnastique artistique masculine, est arrivé à Paris en septembre dernier. Dans une interview exclusive accordée à Spot Gym quelques heures avant le deuxième test de sélection organisé lors des championnats de France universitaire, il revient sur ses débuts à la tête du collectif France masculin sénior, sur la préparation aux prochaines compétitions internationales mais également sur le projet olympique 2024.
Spot Gym : Les séniors sont à la moitié de leur stage, quel regard portez-vous sur ces premiers jours du stage et du test de ce mardi 10 mai ?
Vitaly Marinitch : Je trouve que dans l’ensemble et pour la plupart des garçons, les premiers jours se sont bien passés. Bien évidemment il y a du bon comme du mauvais mais c’est ce que j’attendais d’eux à ce moment précis. J’espère que le second test de ce jeudi (remporté par Paul Degouy, NDLR) sera meilleur que celui de mardi, qui plus est c’est un test devant du public.
Pourquoi avez-vous décidé d’organiser un test pendant les championnats de France universitaire ?
Je voulais que les garçons performent avec un peu plus de pression et devant du public, c’est pourquoi j’ai demandé à Laurent Barbieri (directeur du haut niveau en GAM) d’arranger un test sous un format de réelle compétition, dans une arène avec des spectateurs dans le but de mettre un peu de stress sur les gymnastes. C’est toujours bon pour des gymnastes de ce niveau qui se préparent aux championnats d’Europe, aux championnats du monde ou encore aux Jeux Méditerranéens de faire des tests dans des conditions “réelles” avant de gros évènements comme ceux évoqués précédemment. Je voulais qu’ils prennent de l’expérience de cette façon. De plus dans ce genre de compétition on peut vraiment savoir qui est prêt ou non. Savoir gérer la pression comme cela, être constant dans les résultats nous prouve que les gymnastes sont fiables, que ce soit dans leurs programmes ou dans leurs gymnastiques. C’est l’une des raisons principales d’avoir fait le choix de faire ce second test en condition de compétition.
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