Présent dans l’élite depuis vingt-sept ans maintenant, l’équipe de Meaux Gymnastique est tenante du titre en Top 12 féminin, la plus haute division nationale en gymnastique française. Ce dimanche, à Valenciennes, le club seine-et-marnais vise une des quatre premières places en prévision de la nouvelle formule du Top 12 mise en place dès la saison prochaine.
“Il me semble important d’être dans le premier chapeau pour éviter de tomber sur une grosse équipe l’an prochain”, explique Patrick Andréani, le responsable technique du club. Terminer dans les quatre premiers sera donc l’objectif principal de Meaux Gymnastique mais avec également un podium en ligne de mire… Même si cette année, le club a décidé d’aligner une équipe 100% Française. En effet, l’équipe tenante du titre se présentera sans étrangères. “On a pris l’option de matcher uniquement avec des Françaises. L’an dernier, nous avions une Ukrainienne mais cette année, nous sommes bien représentées donc cela nous paraissait naturel de faire confiance à nos gymnastes françaises. Et si notre premier objectif est de terminer dans les quatre premières places en vue du prochain Top 12, monter sur le podium est également un objectif atteignable. Cela fait quatre ans que nous sommes sur le podium, nous allons tenter de rester dans cette continuité-là“, ajoute-t-il.
Dimanche à Valenciennes, Meaux Gymnastique, club de 600 adhérents, se présentera avec une belle équipe composée de Marine Boyer, vice-championne d’Europe à la poutre en juin dernier et finaliste toujours sur ce même agrès aux Jeux Olympiques de Rio, Janna Mouffok, Julia Forestier, Aglaé Adam-Cuvillier, Omaïma Tounan et Salsabil Tounan. Une équipe homogène et généraliste. “Nous sommes une équipe généraliste sans agrès fort ou faible. Mais peut-être que la poutre peut faire la différence car nous avons tout de même quelques spécialistes avec Marine Boyer, Janna Mouffok aussi qui a été finaliste aux derniers championnats de France en senior alors qu’elle n’était que junior, et on a également Julia Forestier. Donc si ça nous sourit, on peut faire quelque chose de bien sur cet agrès“, analyse Patrick Andréani.
La saison dernière, l’équipe avait réalisé un match quasi-parfait avec “aucune chute rentrée”, précise le responsable technique. Un match quasi-parfait qui permettait ainsi au club seine-et-marnais de remporter le premier titre de son histoire dans le Top 12. La consécration d’un long travail. La récompense d’une certaine constance. “En plus, on gagne assez largement, avec plus de deux points d’avance sur les deuxièmes (Meaux a totalisé 212.897 points, Dijon, 2eme, en avait totalisé 209.594). Nous sommes dans une grande continuité en terme de stabilité. Nous allons fêté notre 27eme participation dans l’élite. Chez les filles, il n’y a que nous. Chez les garçons, il y a Antibes et chez les féminines, c’est Meaux Gymnastique. Notre club recherche la stabilité. Entre 98 et 2002, on avait déjà fait quatre podiums d’affilée dans l’élite, on a gagné cinq fois la Coupe de France. Depuis 2013, on est également sur le podium (3eme en 2013, 2eme en 2014, 3eme en 2015 et 1er en 2016, NDLR). C’est cela Meaux Gymnastique… un club qui recherche la stabilité”, conclut Patrick Andréani.
Alors dimanche, à Valenciennes, le club seine-et-marnais va-t-il continuer d’écrire son histoire en remportant un deuxième titre d’affilée en Top 12 ? Seul l’avenir le dira…
Charlotte Laroche pour Gym and News
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