Première de DN1 la saison dernière à Albi, l’équipe de Patronage Scolaire Laïque Montchat va faire son apparition dans le Top 12 ce dimanche à Valenciennes. Une équipe de copines qui va tenter d’assurer son maintien grâce à son expérience, sa cohésion de groupe et sa bonne humeur.
Au fil des saisons, le club de PSL Montchat a gravi les échelons. Des échelons qui lui ont permis de décrocher le précieux ticket qui permet d’évoluer parmi les douze meilleures équipes du championnat féminin de gymnastique française. Alors pour ses débuts dans le Top 12, le club lyonnais souhaite se maintenir mais également se faire plaisir. “Nous ne voulons pas nous montrer trop gourmands, on cherche le maintien sans chercher une place en particulier”, explique Olivier Esquier, le responsable technique du club. “L’équipe est composée de gyms âgées, certaines ont plus de 30 ans, elles sont ingénieures, prof d’EPS ou entraîneur, ça fait un moment qu’elles sont sur les plateaux de compétition et elles ont réussi à se retrouver en Top 12. C’est une belle équipe de copines qui veut prendre du plaisir”, ajoute-t-il.
Dimanche, à Valenciennes, l’équipe montchalienne se présentera donc avec six gymnastes, toutes issues du club lyonnais : Chloé Dufour, Jennyfer Duriez, Manon Gagneret, Audrey Lebon, Cécile Pizot et Djenna Laroui, la plus jeune, entrée cette saison au Pôle de Saint-Etienne. Une volonté du club de faire confiance à ses gyms, formées pour la plupart chez eux (Jennyfer Duriez a été formée à Herblay, NDLR). “C’est un peu leur Jeux Olympiques cette présence en Top 12. Elles ont gagné le droit de matcher parmi l’élite française donc je ne vois pas pourquoi je les en priverais. Je suis contre ce système d’aligner des étrangères de toute manière”, confie le responsable technique.
Pour ses débuts en Top 12, la force de cette équipe lyonnaise résidera dans son homogénéité, avec quatre notes à peu près équivalentes sur chaque agrès. Mais cette saison, c’est sans Farah Boufadène, présente l’an dernier dans l’équipe qui s’est imposée en DN1 à Albi, que PSL Montchat va évoluer. “C’est sûr que sans Farah, on perd une assurance mais au niveau comptable, on arrivera à compenser ses notes. L’équipe a le niveau pour se maintenir. Ce sont des filles motivées, qui matchent depuis des années maintenant et qui ont acquis de l’expérience. Je ne sais pas si elles géreront mieux la pression mais en tout cas, ce sont des gyms expérimentées qui savent ce qu’elles ont à faire”, analyse le responsable technique.
Equipe avec la moyenne d’âge la plus élevée, PSL Montchat fera l’impasse sur l’entraînement du samedi, à Valenciennes. Seule Djenna Laroui, la plus jeune de l’équipe (elle a fêté ses 12 ans en janvier dernier, NDLR) arrivera sur place dès le vendredi avec Saint-Etienne. De leurs côtés, les autres gyms de l’équipe prévoient une arrivée dans le Nord dans la journée du samedi. “Les gyms sont un peu plus âgées et elles travaillent donc si elles s’entraînent trop la veille de la compétition, ça risque d’être plus compliqué pour elles le lendemain donc pas d’entraînement le samedi”, précise Olivier Esquier. “En revanche, j’ai prévu un petit décrassage le vendredi soir, dans notre salle, afin de se sentir bien le dimanche”, conclut-il.
Alors après avoir marqué les esprits l’an dernier, les filles de PSL Montchat créeront-elles l’exploit cette saison en assurant leur maintien en Top 12 ? Et découvriront-elles la nouvelle formule qui sera mise en place dès la saison prochaine avec un système de duels comme c’est le cas chez les masculins ? La réponse dimanche !
Charlotte Laroche pour Gym and News
Retour sur la compétition qui s’est déroulée à Albi, la saison dernière, et qui a permis à PSL Montchat de décrocher son ticket pour le Top 12 :
