Top 12 : Bourges, première équipe reléguée. Le point avec l’entraîneur, Stéphane Chenu

Remontée cette saison en Top 12 après une année passée en DN1, l’équipe de Bourges n’aura pas réussi à se maintenir après les phases de poule et évoluera donc en Nationale A1 la saison prochaine. Stéphane Chenu, entraîneur du club depuis 1998, fait le point et revient sur les cinq premières journées de championnat.

Terminer dans les dix premiers, tel était l’objectif que s’était fixé le SM Bourges avant le début du championnat. Mais les blessures qui n’auront pas épargné l’équipe auront finalement poussé le club de la région Centre vers la sortie du Top 12. Privée de ses leaders et avec une équipe essentiellement composée de jeunes en pleine phase de progression, le maintien s’est révélé impossible. Surtout au sein d’une poule composée de deux grosses équipes du championnat français, Sotteville et Orléans. “On a essayé de combattre avec nos armes, nos jeunes n’ont pas démérité, mais face à des gyms expérimentés comme Arnaud Willig ou encore Danny Pinheiro-Rodrigues, c’était compliqué d’assurer notre maintien. Nous avions des notes de départ un peu moins hautes que nos concurrents”, explique l’entraîneur du SM Bourges.

SMB Top 12
L’équipe du SMB alignée face à Orléans, lors du match aller, en novembre dernier.

Pour leur dernière rencontre face à Sotteville, l’équipe berrichonne était notamment privée de son leader, Julien Saleur, opéré de l’épaule il y a peu. “Il devait se faire opérer depuis plusieurs mois mais on avait réussi à repousser son opération pour qu’il puisse participer aux premières rencontres. Mais yant qu’il n’avait pas été opéré, il n’était pas au top de sa forme et ne pouvait pas faire tous les agrès. Samedi, il n’a pas pu matcher du tout”, ajoute l’entraîneur.

Julien Saleur n’était pas le seul absent durant cette phase de poule. Autre pilier de l’équipe, Stephen Micholet, vice-champion d’Europe junior aux anneaux en 2010 et 2012, et opéré de l’épaule en janvier 2016, a fait son retour à la compétition mais n’était pas encore totalement remis. Résultat, il n’a pu passer qu’au saut lors de cette dernière rencontre face à Sotteville. “Son absence a considérablement pesé aux anneaux et aux arçons. C’était des duels qu’on aurait pu gagner“, analyse Stéphane Chenu. Quant au Belge Florian Landuyt, il était blessé à la cheville et donc également forfait. Trois absences qui ont pesé lourd et qui ont donc laissé des traces avec cette descente en Nationale A1 quasiment inévitable.

Stéphen Micholet Montpellier
Stéphen Micholet a été médaillé d’argent aux anneaux aux championnats d’Europe de Montpellier, en 2012.

Pour la saison prochaine, l’objectif est déjà fixé : obtenir un des deux précieux tickets qui permettent de retrouver le Top 12 dès la saison 2018-2019. “Si on dispose de tout notre effectif, on sera bien ! Mais malheureusement, on ne peut jamais savoir avec les blessures. C’est une grosse inconnue !”, lance l’entraîneur qui est particulièrement fier du travail fourni par ses jeunes. “Il y a forcément de la déception puisqu’on n’a pas assuré notre maintien mais nos jeunes ont fait le job donc on n’a pas de regret. Je n’ai rien à leur reprocher”, sourit-il avant d’ajouter : “On a eu une grosse performance de Dimitri Florent en fixe. Il a mis un lâcher qu’il n’avait jamais fait en compétition, et même si ça n’a pas suffi face à Danny (Pinheiro-Rodrigues, NDLR), c’est quand même très encourageant.” La relève est d’ores-et-déjà assurée…

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