Paul Degouy : “J’étais en feu à l’intérieur et de glace à l’extérieur”

Forfait de dernière minute avant les championnats d’Europe de Glasgow en raison d’une blessure au biceps en août dernier, Paul Degouy (INSEP / Noisy-Le-Grand) a réussi à revenir à temps pour disputer ses premiers championnats du monde. Des Mondiaux dont il a savouré chaque instant, même lorsqu’il était rongé par le stress. Entretien.

Gym and News : Paul, tu viens de participer à tes premiers championnats du monde de gymnastique, quel bilan tires-tu de cette première expérience mondiale ?
Paul Degouy : J’en tire un bilan partagé. Le résultat par équipes n’a pas été à la hauteur de nos capacités. Il y a donc eu beaucoup de déception au sein du groupe car notre objectif principal était de faire un résultat en équipe. De ce point de vue-là, nous sommes déçus. En revanche, je ressens une certaine satisfaction personnelle pour ma première participation à des championnats du monde. J’ai montré le meilleur de moi-même et c’est quelque chose de très positif. Je suis content.

Dans quel état d’esprit étais-tu avant, pendant et après la compétition ?
Au moment de partir, je m’étais dit que je voulais savourer, profiter de chaque instant qui allait s’offrir à moi mais lorsque je suis arrivé à Doha, j’ai commencé à être particulièrement tendu par l’ampleur de l’événement. J’ai été le maillon stress de l’équipe (Rires). Je voulais tellement être au top et montrer le meilleur de moi-même que je me suis mis la pression. Une immense pression. Et plus on me disait de déstresser, plus je pensais à mon stress. Mais le groupe a été très présent pour moi. Par leur expérience, Cyril (Tommasone) et Julien (Gobaux) m’ont apporté beaucoup de sérénité et de calme. Et puis le jour de la compétition, j’étais très serein ! Comme si tout le stress accumulé tout au long des jours précédents avait été évacué. J’ai donc réussi à profiter au maximum de l’événement. J’ai également fait un bon échauffement général ce qui m’a mis dans de bonnes dispositions. Une fois entré dans la salle de compète, il y avait bien sûr de la tension mais je ne réfléchissais plus. J’ai savouré. Je me disais que j’avais bien travaillé pour en arriver là, que je savais faire et que maintenant il ne me restait plus qu’à y aller.

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