Ils se retrouvent la nuit pour éteindre les enseignes lumineuses des magasins parisiens qui, selon la loi, devraient être éteintes entre 1h et 6h. Pratiquant tous le parkour, les membres du collectif On the Spot sont considérés comme des sportifs éco-responsables. Nous les avons suivis durant une de leurs sessions nocturnes dans les quartiers chics de la capitale afin de découvrir leurs réelles motivations et les bases sur lesquelles ce collectif s’est créé. L’occasion également pour ces passionnés du parkour de revenir sur les fondements et l’essence de leur discipline.

On the Spot, c’est un collectif d’une vingtaine de jeunes qui pratiquent une activité nocturne plutôt étonnante, le « lights off ». Le concept, éteindre les lumières extérieures des magasins qui devraient être coupées par les commerçants. « Les lights off sont nés d’une bonne entente. C’est une bande de potes qui se baladent la nuit dans Paris », définit l’un des membres. « Les défis et les challenges constituent une émulation collective pour le groupe et une façon d’avancer ensemble. » Une balade et un entraînement en même temps, voilà ce que sont ces rencontres. 

Le collectif voit le jour en 2020 lorsque Kevin Ha, ancien gymnaste artistique tombé amoureux du parkour, décide de réunir ses camarades d’entraînement. Rejoint par quatre motivés, le groupe grandit et compte aujourd’hui cinq fois plus de membres actifs qu’à ses débuts. La plupart participent aux lights off, mais pas tous. 

Le lights off, bien qu’il ne représente qu’une faible part de l’activité des athlètes du collectif, qui vivent rarement du parkour, est celle qui est la plus médiatisée. Une renommée qui traverse même les océans puisqu’à ce jour, la vidéo la plus vue et la plus likée sur l’instagram du New York times est celle qui leur est dédiée (10,1 millions de vues). Cette forte visibilité permet de mettre en lumière une discipline telle qu’elle devrait être montrée : « Il est difficile pour le public de s’identifier à travers de la performance pure. Transposer le parkour dans un autre contexte permet de démocratiser le sport et de faire en sorte que les spectateurs s’impliquent davantage, car éteindre les lumières tout le monde peut le faire, mais faire du parkour tout le monde ne peut pas », argumente Kevin, le leader du collectif. 

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