Doublement médaillée d’or à la Coupe du monde de Paris, plus communément appelée Nouveaux Internationaux de France, et actuellement en pleine préparation pour les championnats du monde, Mélanie De Jesus Dos Santos a donné un nouveau souffle à sa carrière depuis les Etats-Unis, où elle s’entraîne depuis le printemps 2022. Outre-Atlantique, elle a découvert une nouvelle culture et une nouvelle approche de la gymnastique.
5h45, réveil matinal à Houston pour Mélanie De Jesus Dos Santos chaque matin d’entraînement. “Les autres filles trouvent que je me lève tôt mais moi ça me permet de me lever tranquillement” , sourit Mélanie De Jesus Dos Santos depuis Chicago en marge de l’US Classic, compétition qui marquait son retour sur les quatre agrès après avoir une opération du genou huit mois plus tôt. 5h45 et le début d’une longue journée pour celle qui a quitté la France au printemps 2022 afin de donner un nouveau départ à sa carrière après des Jeux Olympiques de Tokyo qu’elle aurait espéré différent.
Sur les terres américaines, au Texas, la Martiniquaise découvre immédiatement un nouveau style de vie. Un nouveau rythme. Une nouvelle manière de s’entraîner. Un renouveau pour celle qui avait commencé à perdre la flamme. “Quand mon réveil sonne, je prends ma douche, j’écoute de la musique, je prends mon petit déjeuner, bref je prends mon temps avant de commencer l’entraînement” , éclaire-t-elle. Un entraînement matinal qui démarre à 7h pour se finir à 10h30. “Ensuite, je rentre chez moi, j’habite à 10 minutes de la salle, je mange, je prends ma pause et je retourne à l’entraînement à 14h jusqu’à 17h30” , poursuit-elle. Un rythme différent de ce qu’elle a pu connaître lorsqu’elle était au pôle de Saint-Etienne où les entraînements commençaient à 10h. “Au début, ça a été le changement qui m’a entre-guillemet le plus bouleversée” , lance-t-elle. “Mais au final, j’aime bien car le fait de commencer tôt permet de finir plus tôt et de laisser plus de temps pour récupérer. Et j’aime bien car ça me laisse du temps pour chiller en soirée (Rires).” … Et vivre à l’heure américaine, tout en se familiarisant avec la culture texane, ses us et coutumes.
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