Mathilde Wahl : “Je ne me vois pas m’arrêter maintenant”

Pensionnaire de l’INSEP depuis l’été 2018, Mathilde Wahl a plié bagage il y a quelques semaines après s’être vu signifier son non-maintien sur la structure pour manque de résultats. Une décision difficile à encaisser pour celle qui reste sur un goût d’inachevé.

Quelques mois avant son opération de la cheville, Mathilde Wahl avait réintégré le collectif France lors du Massilia. Photo Maryne Lesquelen

Spot Gym : Mathilde, tu n’as pas été maintenue sur l’INSEP, peux-tu revenir sur les circonstances de ce départ et de cette décision ?
Mathilde Wahl : Pour mieux comprendre, il faut revenir un peu en arrière. Je me suis faite opérer de la cheville en mars 2022. En revenant de cette opération, j’avais un contrat d’objectifs qui avait été défini par la Fédération avec des objectifs techniques et physiques. Concernant le test physique, il fallait que j’atteigne 70%, et les objectifs techniques, donc gymniques, étaient basés sur les résultats en compétition donc sur le Top 12 et les championnats de France élite de Saint-Brieuc. Enfin, ils étaient censés se baser sur les championnats de France élite sauf que finalement la décision de mon départ de l’INSEP a été prise avant les Frances…

Quand as-tu appris que tu n’étais pas maintenue sur l’INSEP ?
Je l’ai appris peu de temps avant la sortie du Gym Eval. Quelques semaines plus tôt, j’avais participé au stage de préparation pour les championnats d’Europe, ça me permettait de participer aux tests et de pouvoir décrocher ma sélection pour les championnats de France élite si je réalisais les minima et réussissais le test physique. J’ai fait 47,2 points avec deux chutes (les minima étaient fixés à 47,5 points) et j’ai validé le test physique. Certes je n’avais pas atteint les minima, il me manquait trois dixièmes mais comme j’avais fait deux chutes cela ne reflétait pas mon vrai total points, et que j’avais réussi le test physique, Véronique Legras m’a indiqué que c’était suffisant pour pouvoir faire les championnats de France élite car elle avait vu ma progression, ce qui était le plus important. À ce moment-là, elle m’indique également qu’aucune décision concernant mon avenir ne serait prise avant les championnats de France élite de Saint-Brieuc. J’étais contente car je me suis dit que mon travail avait fini par payer et qu’ils avaient constaté ma progression. La blessure était derrière moi et je sortais enfin la tête de l’eau. Sauf que, je ne sais pas comment l’expliquer, mais deux semaines après j’ai eu un mauvais pressentiment. J’ai commencé à me demander si les Frances élites allaient vraiment être la compétition de référence ou s’ils n’avaient pas déjà pris une décision me concernant. Au final, mon pressentiment était le bon puisque le lendemain, j’ai été convoquée et c’est là qu’on m’a annoncé que je n’étais pas maintenue sur l’INSEP.

Comment as-tu accueilli cette annonce ?
Pour être totalement honnête, j’étais consciente que ce que j’avais présenté sur les derniers Top 12, ce n’était pas à la hauteur de ce qu’on attendait de moi, encore plus quand on sait qu’on rentre sur une année olympique et que la pression monte de plus en plus mais j’étais déçue qu’on n’attende pas les championnats de France élite comme ce qui avait été fixé dans mon contrat d’objectifs. En plus ça faisait un an que je me sentais bien, que je commençais à revenir, à retrouver les sensations, je n’avais plus de douleurs à la cheville mais au final j’ai cette impression qu’on m’a coupé les ailes.

Quelles sont les raisons qui ont été évoquées pour expliquer cette décision ?
La direction technique nationale considère que j’étais arrivée à mon maximum, que j’étais certes en mesure de refaire 51 points comme je faisais par le passé mais que ce serait mon maximum, que je ne pourrais jamais aller au-delà. Alors bien sûr, ce n’est pas avec 46 points qu’on fait du haut-niveau, je suis complètement d’accord avec ça, mais 46 points ce n’est pas ce que je vaux. Ce que j’ai proposé sur les dernières compétitions ce n’était pas le reflet des progrès que j’avais fait à l’entraînement et mes entraîneurs en étaient conscients. Les choses auraient pu être différentes.

Après cette réunion, il a fallu te replonger dans la préparation pour les championnats de France élite car la saison n’était pas encore terminée. Comment as-tu vécu cette préparation ? 
Elle a été très difficile. Je me suis même posée la question de savoir si j’allais faire les élites ou pas. Car à quoi bon les faire ? On m’avait déjà annoncé ma sortie. Et puis j’ai pris le temps de réfléchir et je me suis dit que les championnats de France élite pourraient peut-être changer les choses car c’est ce qu’ils avaient sous-entendu pendant la réunion. J’avais cet espoir de me dire que peut-être que la décision pourrait évoluer et qu’ils pourraient peut-être revenir en arrière si je faisais une bonne performance aux Frances. Mais du coup je me suis mise une pression monstre et je suis complètement passée à côté de ma compétition… Ça a dû les conforter dans leur décision et c’est ce qui me rend encore plus triste.

C’est-à-dire ?
Je voulais tellement montrer que j’étais capable de faire de la belle gym et me prouver à moi-même que j’avais encore ma place que je me suis mise une énorme pression. À vouloir trop bien faire, ça a fait l’effet inverse ! Au sol, j’ai bien commencé mais la note n’est pas sortie. Donc après le premier agrès, j’étais déjà déçue. Le sol c’est l’agrès où je me sens bien, où je peux entrer en finale, mais la note ne sortant pas je n’avais plus aucune chance de finale. Ensuite au saut, je me suis pris la tête dans le saut et derrière je chute. Du coup note catastrophique. À ce moment-là, j’avais juste envie de quitter le plateau de compétition et cette ambiance qui était oppressante. Je pleure, je me cache et Axelle, la kiné, vient me voir et me dit qu’il ne faut pas que je baisse les bras car sinon j’allais le regretter. J’étais vraiment prête à quitter la salle, je me demandais ce que je faisais là mais elle a su trouver les mots justes et je suis restée pour aller au bout. Je l’ai fait pour moi et uniquement pour moi, je n’ai plus pensé au reste. Et pour toutes mes années de travail, j’ai voulu aller au bout de ces championnats de France.

Mathilde Wahl lors d’un match Top 12 avec son club d’Haguenau. Photo Cybille Cresson

Mais au final tu n’as pas eu la compétition que tu aurais espéré ?
Oui pas du tout, mais je ne compte pas m’arrêter là ! La gym c’est toute ma vie et je sais que je ne suis pas allée au bout de mon projet. Je vais rentrer chez moi, continuer la gym dans mon club à Haguenau en gardant le cap et avec l’esprit beaucoup plus libéré pour revenir au plus haut-niveau. Je me dis qu’avec tous les efforts que j’ai fournis, après 7 ans dans une structure de haut-niveau, dont 5 à l’INSEP, je ne peux tout simplement pas m’arrêter là. Et surtout je ne veux pas m’arrêter là. J’ai envie de voir jusqu’où je peux aller. De quoi je suis capable. La Fédération m’a fait comprendre qu’à tout moment je pouvais revenir si j’avais le niveau. Que les portes n’étaient pas fermées. Le DTN me l’a annoncé, m’a dit que c’était déjà arrivé notamment chez les GAM, et que si j’étais prête ils pourraient refaire appel à moi alors je garde espoir. Surtout que mes entraîneurs de l’INSEP croient en moi alors je me dis que ce n’est peut-être pas encore terminé pour moi. Mais c’est vrai que je me demande aussi souvent à quoi aurait ressemblé ma carrière si je ne m’étais pas blessée à la cheville… Et c’est une question à laquelle je ne trouverai jamais de réponse.

D’ailleurs, peux-tu revenir sur les circonstances de cette blessure et sur tout ce que cela a entraîné derrière ?
Je me suis blessée à la cheville droite à la Sainté Gym Cup, juste avant le FOJE en 2019. C’est là que tout a commencé en fait. Je ne voulais tellement pas passer à côté de la sélection pour le FOJE que je ne parlais pas trop de la douleur car pour moi c’était impensable de manquer cette compétition. Au final, j’ai pu faire le FOJE et c’était une expérience de fou ! Alors pas forcément en terme de compète car j’avais mal mais sinon tout ce qu’il y avait autour était magique. Ensuite, il y a eu les vacances et au retour des vacances je me suis cassée l’orteil. Je m’étais déjà cassée l’autre orteil à mon arrivée à l’INSEP, ça avait d’ailleurs mis du temps à se remettre, et là je reviens et je me casse l’autre. Le pire, c’est que c’est arrivé un an jour pour jour après ma blessure à l’autre orteil. Et on ne se rend pas compte, on pense que c’est une blessure anodine mais au final ça a mis beaucoup de temps à se remettre. Malgré tout, j’arrive à bien reprendre mais derrière il y a le Covid ! Je me dis que je suis maudite ! Qu’il y aura toujours quelque choses qui m’empêchera de revenir. Le confinement passe, on peut reprendre l’entraînement, je suis sélectionnée pour le Massilia, ça se passe hyper bien mais j’ai toujours des douleurs à la cheville et elles deviennent de plus en plus fortes et gênantes. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de consulter un chirurgien qui m’a proposé une opération que j’ai acceptée. On était à un an et demi des Jeux Olympiques de Paris et je savais que je ne pourrais jamais tenir tout ce temps là. Je ne pouvais pas faire beaucoup de répétitions, du coup je ne pouvais pas non plus rentrer de nouveaux éléments, donc c’était un cercle vicieux. Et à un an et demi des Jeux, je me disais que ça me laissait le temps de revenir. Car on ne va pas se le cacher si on fait du haut-niveau, si on est à l’INSEP, c’est pour faire les Jeux, c’est notre rêve, notre objectif ultime !

Une fois opérée, comment ça s’est passé ?
Il faut savoir que l’opération a été beaucoup plus importante que prévue car deux ligaments étaient rompus. C’est ce qui expliquait mes douleurs. Le chirurgien m’a d’ailleurs dit que ma cheville était un vrai champ de bataille, qu’il y avait beaucoup de dégâts. Mais tout cela, on ne le voyait pas à l’imagerie. D’un côté, ça m’a soulagée qu’il me dise ça dans le sens où je me suis dis que mes douleurs étaient bien réelles, que je ne faisais pas du cinéma, mais d’un autre je me suis demandée si j’allais vraiment pouvoir revenir. Pendant deux mois j’ai été plâtrée et j’ai eu interdiction de la part du chirurgien de rentrer dans une salle de gym. Il fallait laisser la cheville se remettre et ne surtout pas revenir trop tôt. Ces deux mois ont été très longs… Ensuite j’ai repris l’entraînement en août avec le reste du groupe mais à ce moment-là, je ne monte même plus une bascule ! Mon niveau gymnique était de 0,1 ! Mais je m’accroche. Je recommence à frapper en septembre mais j’ai toujours mal à la cheville. Mon chirurgien m’a dit de laisser faire le temps, que mon corps avait imprimé la douleur et qu’il fallait qu’il réapprenne à ne plus avoir mal. Au final, c’est ce qu’il s’est passé. C’était long mais aujourd’hui j’en suis sortie et je suis vraiment contente car cette opération m’a sauvée la cheville.

Les orteils, la cheville, tu as enchaîné les blessures…
… Oui ça a été blessure sur blessure et donc forcément on ne prouve pas ce qu’on vaut. L’alarme commence à s’allumer en haut, ils se disent qu’on est beaucoup blessée, qu’ils n’ont pas ce qu’ils veulent et à partir de ce moment-là, la situation devient de plus en plus critique. Une période difficile qui a entraîné d’autres soucis derrière… (elle baisse les yeux, NDLR).

Quel genre de soucis ?
J’ai eu quelques problèmes avec l’alimentation, pas lié à des paroles, plutôt lié à un mal-être que je vivais à ce moment-là. C’est assez difficile d’en parler et je ne veux pas m’éterniser dessus mais j’ai commencé à faire des crises de boulimie en mangeant beaucoup d’un coup. Des gros craquages quotidiens. Je me réfugiais dans la nourriture en fait. Donc j’ai pris du poids et ça n’a pas aidé. Mais j’ai réussi à m’en sortir. Un jour je me suis dit : ‘mais qu’est ce que tu es en train de faire Math’ C’est pas toi ça ! Aujourd’hui, c’est toujours douloureux d’en parler mais mon monde s’était effondré, je venais de me faire opérer, je ne faisais plus de gym, j’avais le bac, je préparais mes examens pour rentrer à l’EM Lyon et ça faisait beaucoup d’un coup. Aujourd’hui je m’en suis sortie et j’en suis fière et soulagée.

Maintenant que tu as quitté l’INSEP, dans quel état d’esprit es-tu ? Quels sont tes objectifs ? 
Là je n’ai qu’une envie, c’est reprendre la gym et retrouver la gym plaisir. Ça va me faire du bien d’aller me cacher un peu sans avoir un contrat d’objectifs au dessus de la tête. Je vais pouvoir refaire de la gym plus librement, ce qui va me permettre de respirer, de souffler car j’en ai vraiment besoin. Je me donne un an pour voir ce que ça donne. Et si ça ne suit pas, au moins je serai allée au bout des choses mais dans ma tête, l’objectif premier est d’aller au bout de mon projet. Je me raccroche aussi aux paroles du DTN qui m’a dit que les portes n’étaient pas fermées, je le remercie d’ailleurs pour ces mots, que je garde dans un coin de ma tête.

Tu as quitté ta famille jeune, tu appréhendes de retourner chez toi ?
Non pas du tout, au contraire ! Ça va me faire beaucoup de bien de rentrer chez moi, auprès de ma famille. J’ai l’impression d’avoir manqué beaucoup de choses et ce sont des moments qu’on ne retrouvera jamais, donc vivre de nouveaux moments va me faire du bien. Et puis retourner à Haguenau, dans mon club, ça va faire du bien aussi. J’en ai des frissons rien que d’en parler. Retrouver les petites du club, les voir me regarder avec les yeux qui brillent, je ne vais pas le cacher mais ça fait du bien à l’égo. Après toutes les galères par lesquelles je suis passée, ce sont des choses qui font du bien au moral et qui réchauffent le coeur. Le haut-niveau nous fait vivre des choses extraordinaires mais cette pression permanente n’est pas toujours facile à vivre et je pense que ça, personne n’en a réellement conscience. Donc j’espère que de me libérer de cette pression d’objectifs va me libérer dans ma gym aussi.

As-tu pensé à la NCAA ?
Oui j’y ai pensé mais il y a une chose qui me bloque : c’est le fait de devoir quitter ma famille. Déjà Alsace – Paris c’était compliqué alors Alsace – Etats-Unis, je n’en parle même pas (Rires). C’est le bout du monde ! Mais s’il n’y avait pas la question de l’éloignement, ça m’aurait bien plu oui. On verra…

En parallèle de la gym, tu vas poursuivre tes études ?
Oui, j’ai intégré l’EM Lyon l’année dernière et je vais poursuivre dans cette voie là. Les cours sont en full distanciel donc je vais continuer sur ce rythme ce qui va me permettre de continuer à m’entraîner à côté. La formation se fait en 4 ans et ensuite je pense terminer avec un Master 2 avec une spécialité que j’aurai choisi. Mais pour le moment je n’en suis pas là. Je ne me projette pas si loin. Je vais d’abord rester concentrée sur la saison prochaine et voir ce que ça donne niveau gym.

Tu n’es pas tentée d’entraîner ?
Pas entraîner, plutôt conseiller car c’est ce que j’aime faire. J’aime transmettre, j’ai toujours eu cette fibre gymnique à adorer transmettre aux plus jeunes donc c’est ce que je vais faire. Mais devenir entraîneur, non, ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse.

Quels sont les meilleurs souvenirs de ta carrière ?
Mon premier grand souvenir remonte à 2014 lors des championnats de France à Rennes où je fais vice-championne de France. J’étais derrière Eva Meder. À l’époque, c’était un monstre, personne ne pouvait la dépasser ! Cette saison avait vraiment été incroyable aussi bien en équipe qu’en individuel. C’était la saison parfaite ! C’est à ce moment-là que je me suis dit que je voulais faire du haut-niveau. Ensuite, il y a eu l’entrée au pôle de Dijon en 2016. Je me souviens, le jour où j’ai appris que j’entrais au pôle, mes deux parents étaient venus me chercher à l’école. Je m’étais dit que c’était bizarre quand je les avais vus tous les deux dans la voiture (Rires). Je rentre dans la voiture, ma maman me passe une enveloppe, j’ouvre et là je vois que je suis acceptée au pôle de Dijon ! J’étais tellement heureuse ! Le pôle de Dijon m’a tellement apporté, je ne remercierai jamais assez Mademoiselle (Dominique Aubry, NDLR) pour tout ce qu’elle m’a apporté car c’est en très très grande partie grâce à elle que j’en suis arrivée là. Elle a su trouver en moi les meilleures choses, voir mon potentiel et libérer ma gym. Et enfin, mon meilleur souvenir de compétition sont les championnats d’Europe junior de Glasgow en 2018. C’était ma première année junior et c’était clairement ma meilleure saison. J’avais fait beaucoup de tournoi avant, j’avais terminé 3ème aux championnats de France alors que c’était ma première année junior, derrière Carolann Héduit et Célia Serber, et j’étais trop fière ! Derrière il y a eu la sélection pour les Europes et ce n’était que du bonheur. J’étais tellement heureuse de faire cette compétition ! D’ailleurs, il y a une anecdote dont je me souviens comme si c’était hier, c’était aux barres, je passais la première car j’étais un peu la note de base. Je réussis mon complet, je termine en double tendu et là je ressens des frissons qui me parcourent dans tout le corps, de la tête au pied. Une sensation magique ! Je regarde tout autour de moi, je vois l’immense salle, le public, et c’était grandiose. Un moment qui restera gravé pour toujours.

Ensuite tu rentres à l’INSEP à l’été 2018, quels souvenirs gardes-tu de tes années à l’INSEP ?
J’en garde que de bons souvenirs, l’INSEP c’est génial, grandiose. J’ai créé un lien spécial avec chacun de mes entraîneurs, Martine (George), Nellu (Pop), Alisée (Dal Santo) et Jérôme (Martin). Mes entraîneurs ont tous été géniaux et sur cette dernière saison, j’ai noué une très belle relation avec Alisée (Dal Santo) qui a été là et qui ne m’a jamais lâchée. On a tissé un lien très fort toutes les deux, elle est extraordinaire et je sais qu’elle continuera de me suivre même si je suis à Haguenau. L’arrivée de Jérôme (Martin) m’a aussi fait beaucoup de bien. Il m’a sauvée ces derniers mois car il m’a apporté beaucoup de positifs. Sans lui, je ne sais pas si je serais allée jusqu’aux championnats de France élite. Avec Alisée, il forme un très bon binôme. En arrivant à l’INSEP, j’étais pleine de rêves, j’avais des objectifs plein la tête, mais mon corps m’a rattrapée et malheureusement j’ai enchaîné blessure sur blessure avec les orteils et la cheville, ce qui a entraîné ma sortie bien plus tôt que prévue…. Mais je garde toujours ce rêve en tête avec cette envie d’aller au bout de mon projet à moi. Je garde en moi cette petite étincelle. La gym c’est ma passion et je ne me vois pas arrêter maintenant. Je sais que je ne suis pas encore allée au bout des choses.

 

 

 

 

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