Médaillée de bronze en équipe et à la poutre aux championnats d’Europe qui viennent de se dérouler à Rimini (Italie), Marine Boyer disputait ses derniers championnats d’Europe. La saison des dernières fois pour la capitaine de l’équipe de France, impressionnante de longévité, qui vise une ultime sélection olympique sur Paris 2024, qui seraient alors ses troisièmes JO. Pour Spot Gym, elle revient sur sa compétition, sa dernière épopée européenne et évoque sa chute impressionnante en sortie aux barres asymétriques, son nouveau mouvement à la poutre et sa nouvelle chorégraphie au sol.

Spot Gym : Marine, tu rentres de Rimini avec deux médailles européennes, une compétition importante à quelques mois des Jeux Olympiques, comment l’as-tu vécue ?
Marine Boyer : Cette période de préparation olympique est très dure mentalement et physiquement parce qu’on sait qu’on doit tenir jusqu’à la fin, que toute compétition est très importante, qu’il faut réussir mais aussi faire les notes, donc j’étais un peu stressée mais j’essaie de ne pas trop me prendre la tête sur ça et de vraiment me concentrer sur mes routines et sur ce que j’ai à faire.

Avec l’équipe, ça s’est très bien passé, il y avait une bonne ambiance entre nous. Il y avait Ming (Gherardi Van Eijken), qui vient de passer en senior et que je connaissais peu, on a seulement commencé à faire des stages ensemble à partir de janvier et ça s’est très bien passé. Elle ramène beaucoup de fraîcheur. Ça m’a rappelé quand j’étais plus jeune et que j’avais beaucoup d’énergie comme elle, c’était vraiment cool de l’avoir dans l’équipe.

La France commençait les qualifications au saut, ensuite il y a eu ta chute impressionnante aux barres mais tu réussis à rester mobilisée et à te qualifier en finale poutre et à bien terminer au sol, comment as-tu appréhendé tout cela ?
Honnêtement au début je me posais quand même pas mal de questions… J’ai bien commencé au saut et après il y a eu les barres avec la grosse chute en sortie. Physiquement, j’avais déjà mal partout et après la chute, j’avais encore plus mal partout ! Forcément je me suis posée beaucoup de questions. Est-ce que j’allais pouvoir continuer, est-ce que j’allais réussir à me qualifier en finale poutre, il y a tout un tas de questions qui se posent à ce moment-là.

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