Loris Frasca, porteur de la flamme olympique à Olympie, un moment d’exception 

La flamme olympique pour les Jeux Olympiques de Paris a été allumée mardi à Olympie, en Grèce, à 100 jours de la cérémonie d’ouverture qui se tiendra le 26 juillet prochain. Loris Frasca était avec Laure Manaudou, l’un des deux français relayeurs. 

Il a participé à un moment d’anthologie. Lui, le gymnaste aujourd’hui âgé de 28 ans qui, trois ans plus tôt, participait aux Jeux Olympiques de Tokyo. Cette année, s’il n’a pas été sélectionné pour ceux de Paris, il a vécu une nouvelle expérience olympique d’une toute autre manière. Ce mardi 16 avril, il faisait partie de la quinzaine de relayeurs internationaux qui ont porté la flamme olympique à Olympie. Et surtout, il faisait partie des deux Français invités, rendant sa participation encore plus exceptionnelle. 

Tout s’est décidé un mois plus tôt lorsqu’il a été sélectionné par la ville d’Antibes, où il s’entraîne au quotidien. « La ville d’Antibes est jumelée avec celle d’Olympie et tous les deux ans, pour les JO d’hiver et ceux d’été, Antibes est invitée pour allumer la flamme » , explique-t-il. « Ils viennent toujours accompagnés d’un athlète et cette année, j’ai été sélectionné. C’est une super expérience pour moi, j’ai apporté ma pierre à l’édifice. » 

Une saveur particulière
Heureux d’avoir été associé à cet événement d’envergure, le gymnaste originaire de Forbach est aussi fier. « J’ai porté la flamme olympique pour les JO qui vont se dérouler chez nous, en France. J’ai participé à quelque chose d’incroyable, ça donne une saveur particulière, un goût en plus » , sourit-il. 

Parti dimanche d’Antibes avec le reste de la délégation municipale antiboise, Loris Frasca a participé dès le lundi à la répétition officielle et de se plonger au coeur de la tradition. Le mardi, la flamme a ensuite été allumée sur le site antique d’Olympie. « Je n’ai pas assisté à cette cérémonie-là car j’étais déjà positionné un peu plus loin sur la route principale d’Olympie pour pouvoir passer le relais. J’étais le septième relayeur » , éclaire-t-il. « Laure Manaudou était la deuxième relayeuse, ensuite les relayeurs se sont succédés, des athlètes de toutes nationalités, et quand est venu mon tour, j’ai couru une centaine de mètres avant de passer le relais à mon tour. C’est passé super vite mais c’est un moment qui restera gravé en moi. J’ai participé au relais de la flamme olympique à Olympie pour les Jeux qui ont lieu chez nous, en France, ça n’arrivera qu’une fois et j’ai eu la chance de faire partie des quelques athlètes qui ont eu la chance de le vivre. » 

Et l’après 2024 ?
L’occasion pour lui également de laisser son empreinte dans l’Histoire du sport olympique et de renouer avec des Jeux plus heureux. Lui, qui avait été quelque peu meurtri par sa première expérience olympique à Tokyo où il n’avait pas réussi à passer le stade des qualifications, lui redonnant alors un regain d’énergie, de motivation et d’espoir avec pourquoi pas les Jeux de Los Angeles en ligne de mire. « Le code de pointage va changer, on devrait passer de 10 à 8 éléments à présenter à chaque agrès ce qui permettrait de mieux encaisser physiquement donc je vais y aller étape par étape et voir où ça me mènera, mais je ne me ferme aucune porte » , confie-t-il avant d’ajouter : « Mais pour le moment, ce n’est pas ma priorité. Je suis focus sur la finale du Top 12 avec mon club d’Antibes. » 

Cette finale du championnat par équipe qu’il disputera le 18 mai prochain, à Troyes. « Je suis super motivé par cette finale, on va tout donner pour battre Vallauris, un club qu’on connaît bien, et le fait de retrouver le plaisir de faire de la gym, un plaisir que j’avais un peu perdu après Tokyo, fait du bien ». 

Quant à la flamme olympique, elle poursuit son chemin. Après un périple de 11 jours à travers la Grèce, avec 600 relayeurs et 5 000 km parcourus, elle embarquera le 26 avril dans le port grec du Pirée à bord du trois-mâts Belem pour rejoindre Marseille le 8 mai, avant de traverser toute la France jusqu’à son arrivée à Paris pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet. 

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