Elle n’a pas pu participer au dernier test de sélection pour le FOJE (Festival Olympique de la Jeunesse) qui se déroulera à la fin du mois de juillet en Hongrie en raison d’une blessure à un pied contractée lors d’un stage de préparation organisée à l’INSEP avant le Flanders International Team Challenge. Alors qu’elle s’apprête à quitter le Pôle Espoir de Dijon pour rejoindre l’INSEP, Alisson Lapp a accepté de répondre à cinq questions en lien avec son actualité.
Gym and News : Alisson, pas trop déçue de n’avoir pu participer aux sélections pour le FOJE ? Où en es-tu de ta blessure au pied ?
Alisson Lapp : Ma blessure va mieux mieux je n’ai pas encore pu tout reprendre. Par exemple, je n’ai pas repris sol et saut. Mais cela va mieux. Forcément énormément de déception pour les FOJE puisque c’est une compétition que j’aurais adoré faire. Mais bon c’est comme ça…
Quel est ton programme pour l’été ? Vacances ? Repos pour pouvoir être remise à 100% pour la reprise ?
Trois semaines de vacances, comme à chaque été, mais avec programme de muscu pour garder la forme bien sûr ! Je ne sais pas encore si je pars quelque part, on verra bien (Rires).
Tu vas bientôt faire ton entrée à l’INSEP, dans quel état d’esprit es-tu ? Excitée ? Un peu d’appréhension ?
Je rentre à l’INSEP le 31 juillet, quelque chose comme ça. Je suis à la fois très excitée et impatiente de découvrir une nouvelle vie, un centre comme celui ci, mais d’un côté je suis triste de quitter Dijon car c’était vraiment une famille pour moi. Les amies comme les entraîneurs, mais aussi les amis que je me suis fait dans d’autres disciplines, ou encore au collège, ainsi que les gérantes de l’internat.
Quel message aimerais-tu passer à tes coachs, copines de Dijon ?
En tout premier, j’aimerais remercier Nadia, ma coach actuelle, pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Même si il y a eu quelques mauvais moments, elle a toujours cru en moi depuis le début et a su m’emmener jusqu’ici. Je sais que je n’ai pas été facile à entraîner tous les jours et j’en suis désolée. Mais j’ai passé tellement de bons moments grâce à elle comme les championnats d’Europe par exemple. Je ne l’oublierai jamais. Elle sait trouver les mots quand ça ne va pas. Si elle ne m’avait pas remotivée, j’aurais déjà arrêté la gym cinq fois ! Enfin bref, c’est un entraîneur en or vraiment impliquée dans son travail. Pendant les compètes, elle fabrique des petits rubans à mettre dans les cheveux, des guêtres a strass et j’en passe ! Sinon je remercie Mademoiselle, la seconde entraîneur du Pôle, toutes les filles du Pôle de cette année de m’avoir supportée chaque jour, en particulier Chloé, ma coloc’, et toutes les filles toujours là pour moi, Agathe, la hockeyeuse du CREPS de Dijon, tout le temps super agréable et gentille, tout comme Camille qui fait du BMX, Marion et Anne-Lise les surveillantes de l’internat qui sont très gentilles, et surtout mes parents sans qui je n’aurais pas pu faire ces 3 magnifiques années à Dijon. Et je tiens à remercier Zeynep (Zinou) , Mélissa (Mémouille ma petite ex’coloc), Maeva ma petite folle, Assia, et Louna (que nous voyons encore à notre plus grand bonheur !), anciennes gymnastes au Pôle avec qui j’ai passé d’excellents moments… Et Aussi toutes les personnes de ma classe qui ont eu la gentillesse de me passer très souvent les cours que je ratais (Rires).
Enfin, pour conclure, que retiens-tu de toutes tes années à Dijon ?
J’ai beaucoup appris à Dijon et à l’internat parce que, déjà, étant enfant unique, j’y ai appris la vie en collectivité, et j’ai beaucoup grandi mentalement ici. J’ai énormément gagné en autonomie et en organisation (maintenant je suis un tyran de l’organisation, enfin sauf à la maison) et je pense que cela va beaucoup me servir pour ma vie future. Tout comme le fait de rester éloignée de ses parents, ce qui n’était pas gagné au début ! À la gymnastique, je reviens de loin donc j’ai énormément changé de gym, encore une fois, grâce à Nadia. Dijon a été une période formidable de ma vie même si il n’y a eu pas que eu des bons moments. J’ai la tête pleine de souvenirs et de nostalgie, malgré tout ce petit train train quotidien va beaucoup me manquer…
Propos recueillis par Charlotte Laroche