Opéré du poignet en début de semaine, Guillaume Augugliaro s’apprête à démarrer sa rééducation avant de subir une nouvelle intervention chirurgicale, au niveau du coude cette fois-ci, le 29 novembre prochain. Pour l’heure, il se prête au jeu de l’interview décalée.
Gym and News : Guillaume, si tu n’avais pas fait de gym, qu’aurais-tu fait comme sport ?
Guillaume Augugliaro : J’aurais fait des sports de combat. De la boxe anglaise. J’en pratique un peu en parallèle de la gym. C’est un sport qui me plaît beaucoup, ça permet de travailler l’endurance et puis ça défoule aussi.
Quelle est ta principale qualité ?
Je suis quelqu’un qui est pourvu d’humour. Et sinon, je dirais que je suis assez simple à vivre.
Ton principal défaut ?
Je ne souris pas assez !
Quand tu te regardes dans le miroir, que vois-tu ?
Je me vois moi. Un mec de 25 ans qui a un enfant et qui est bien dans sa peau.
Ta plus grosse peur ?
C’est de ne plus pouvoir faire de gym à cause d’une blessure.
Ta plus grosse cascade à l’entraînement ou en compétition ?
C’était en 2009, à la Berlin Cup, la veille de la compétition, à l’entraînement. Sur ma sortie, aux anneaux, j’ai pas assez ouvert mes anneaux et sur ma vrille j’ai mon cou qui s’est coincé dans l’anneau. Après, j’ai l’anneau qui m’a mis un gros shoot sur le visage et j’ai atterri à quatre pattes avec une balafre de 20 cm sur le cou et une joue toute gonflée. Donc le lendemain, j’ai fait ma compète avec ma joue gonflée et ma balafre sur le cou.
Si tu étais un animal, tu serais ?
Un kangourou. Je trouve ça assez sympa, ça saute partout !
Le moment de la journée que tu préfères ?
Le début de soirée, quand la journée est finie, que je suis bien claqué et que je me pose. C’est le moment où je peux enfin me détendre.
Si tu gagnais à l’Euromillions, qu’est-ce que tu ferais avec tout cet argent ?
Justement, je me suis toujours demandé ce que je ferais et ce que font les gens qui gagnent à l’Euromillions. Je pense que je me prendrais des grosses vacances. Je voyagerais un peu partout.
Ta destination de vacances rêvée ?
Cancun. On a fait un stage là-bas et j’avais vraiment adoré ce coin. Dommage qu’on y était pour la gym (Rires). Donc j’aimerais y retourner mais pour les vacances.
Ton objet indispensable ?
Mon téléphone. Ce n’est pas très originale et je pense que c’est le cas pour la majorité des gens aujourd’hui.
Tu cuisines ?
A mes heures perdues oui. Je ne fais pas de la grande gastronomie mais j’aime bien cuisiner et varier un peu.
Plutôt film ou série ?
J’aime bien les deux mais je dirai plutôt film. J’aime bien les films français.
L’hiver approche. Plutôt ski, snow ou aucun des deux ?
Plutôt ski, même si je ne suis pas un grand skieur. Je me souviens, la première fois que j’ai fait du ski, je suis tombé direct dans la poudreuse et il a fallu que deux personnes viennent m’aider à me relever ! Rien que ça (Rires). Après, sur la fin de la journée, ça allait mieux, je dévalais les pistes. Mais, c’est vrai qu’il y a toujours cette appréhension de se blesser.
Quelle est la première chose que tu fais quand tu arrives à l’entraînement ?
Je fais mon renforcement aux chevilles car j’ai les chevilles fragiles donc j’ai tout un protocole qui me prend une dizaine de minutes.
As-tu un rituel avant chaque compétition ?
Non, pas vraiment de rituel… Par contre, j’aime vraiment ce moment où on entre sur le plateau. Il y a une telle énergie qui se dégage, ça me donne de l’élan et de la force à chaque fois.
Un regret ?
Non. Pas de regret.
Pour toi, le bonheur parfait c’est ?
C’est réussir à être bien et à avoir construit sa vie. C’est être heureux !
Dans dix ans, comment te vois-tu ?
Président de la République (Rires)… Dans 10 ans, j’aurais quel âge ? 35 ans… Je me vois dans la police, avec ma femme et mes enfants. En ce qui concerne la gym, je ne ferais certainement plus de haut-niveau mais si je peux continuer, que mon corps suit et la motivation est toujours là, je continuerais.
Propos recueillis par Charlotte Laroche pour Gym and News
