Les 15 choses un peu absurdes que j’ai faites ou aimées lorsque j’étais gymnaste

Certains le savent, j’ai fait de la gym pendant des années dans un club Ufolep. Quelques mauvaises langues critiqueront cette Fédération -il y a des mauvaises langues partout-, le principal étant que, moi, j’ai adoré cette époque qui s’est étalée sur près de 20 ans de ma vie. La gym faisait partie de mon quotidien et j’ai d’ailleurs rencontré une partie de mes meilleurs amis grâce à toutes mes années passées dans un gymnase. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler, avec humour, de toutes ces choses que j’ai pu faire ou aimer à l’époque… et qui, avec le recul, me paraissent pour certaines d’entres-elles complètement absurdes. Un article à prendre au second degré, avec beaucoup d’autodérision, et qui fait référence à mon expérience personnelle. Mais qui sait ? Peut-être que vous vous reconnaîtrez sur certains points…

1- Pendant des années, j’ai pu porter un justaucorps arc-en-ciel et l’adorer tout en étant persuadée que c’était mon club qui avait le justaucorps le plus beau. Finalement, quelques années plus tard, je me demande comment j’ai fait pour être en admiration devant quelque chose d’aussi colorée…

2- Avant, j’adorais le velours. Mes justaucorps étaient en velours, certains de mes cyclistes et mes chouchous aussi. Si j’avais pu, j’aurais même acheté des chaussettes en velours. Aujourd’hui, la seule chose de ma garde-robe qui est en velours, c’est un foulard que j’ai mis pour une soirée déguisée.

3- Aujourd’hui, porter un élastique autre que foncé me paraît être une vraie faute de goût. Alors qu’à l’époque, je trouvais ça tellement beau de porter des chouchous fluo. Orange, vert, rose, jaune, peu importe ! Plus ils étaient flashys, plus ils me plaisaient.

4- Dans la vie de tous les jours, je me suis déjà retrouvée complexée ou gênée à l’idée de porter une robe trop courte, trop moulante ou même à trouver mon décolleté trop plongeant, en revanche, je n’ai jamais eu de souci à me montrer en justaucorps devant des centaines de personnes pendant les compétitions.

5- Les musiques de pub, de film, la musique classique, à chaque fois que j’entendais quelque chose que j’aimais bien, tout était analysé dans l’espoir de trouver ma prochaine musique de sol.

6- Chaque fois que le calendrier des compétitions de l’année tombait, je calculais la date de mes règles, priant pour qu’elles ne tombent pas au même moment. Il y a des années chance et d’autres où j’ai dû apprendre à composer avec un bas-ventre qui se révélait être mon pire ennemi.

7- Hiver comme été, sachant que je montrais mes jambes à la salle au moins quatre fois par semaine, mon épilation se devait d’être toujours parfaite.

8- A la plage ou à la piscine, c’était toujours ma meilleure copine et moi qui avions le ventre le plus dessiné. Et ça, c’était notre fierté. Aujourd’hui, elles me manquent mes tablettes de chocolat !

9- Quand j’étais au collège, et même si j’étais une bonne élève, je me suis surprise à dire ? “Quoi ? Il y a un livre à terminer pour le cours de français demain ? Tant pis, je n’aurai pas le temps de le terminer, j’ai entraînement. Il faut faire des choix dans la vie.” Finalement, ce choix tu le fais une fois, deux fois et puis finalement, tu apprends à mieux t’organiser car tu sais très bien que tu ne vas pas terminer championne olympique de gym et qu’il est préférable pour toi de soigner ton avenir professionnel.

10- A l’époque, je vouais un véritable culte à mes entraîneurs avec cette envie de vouloir leur ressembler quand je serais plus grande… Ils étaient les plus beaux, les meilleurs…

11- Mes cheveux ont appris à être martyrisés. Faire une compétition sans tresses africaines ? Impossible. Même si pour cela, je devais d’abord verser quelques larmes au moment du coiffage.

12- Avec les autres personnes de mon club,  nous avons inventé des chants de supporters et on s’est cassé la voix dans les tribunes à encourager tous les gyms de notre club, tout âge confondu (et même les gyms d’autres clubs avec qui j’ai pu nouer une belle amitié sincère même si nous étions en concurrence).

13- Le soleil est normalement mon meilleur ami mais, pour moi, rester enfermée dans un gymnase tout un week-end pour une compétition alors qu’il faisait un temps magnifique dehors, n’était absolument pas un problème.

14- Quand mon entraîneur me claquait les cuisses car mes jambes n’étaient pas tendues ou quand je n’avais pas le droit de descendre de la poutre avant d’avoir fait ce qu’il me demandait, quitte à y rester 1 heure, tout était normal pour moi. Bah quoi ? On la voulait la médaille !

Et enfin, la dernière petite note qui me permet de conclure en douceur…

15- Lorsqu’on me demande quels sont les meilleurs souvenirs de ma vie en général, je me rends compte que pour beaucoup ils ont un rapport, de près ou d’un peu plus loin, avec la gym…

Si aujourd’hui, je ne pratique plus et ne juge plus non plus en compétition, la gym reste néanmoins quelque chose qui a marqué ma vie. C’est ce qu’on appelle la magie du sport qu’on le pratique pour le plaisir ou non.

Par C.L 

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3 Commentaires

    • Ça ne se fait plus trop les cyclistes/corsaires en velours… C’était ce qu’on portait au niveau des jambes, en plus de notre justaucorps, je ne sais pas comment tu appelles ça ? Certains arrivaient au dessus du genou (cycliste), d’autres au niveau du mollet (corsaire). Et pendant un moment, ça existait en velours pour aller avec les justaucorps en velours. C’était dans les années 90.

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