À quelques jours du début des championnats du monde de Stuttgart, compétition qualificative pour les Jeux Olympiques de Tokyo, les organismes sont fortement sollicités avec des entraînements plus intenses et la multiplication de stages et de compétition sur un court laps de temps. Une période au cours de laquelle la préparation physique et la récupération ont un rôle primordial afin que tout gymnaste arrive aux Mondiaux bien préparés.
Associée à la préparation mentale, un point que nous étudierons dans un prochain article, la préparation physique s’est imposée au fil du temps comme un enjeu majeur qui mène à la performance. Un secteur à ne pas négliger tout au long de la saison et encore plus particulièrement en cette période de préparation pour les championnats du monde où les corps et les organismes sont extrêmement sollicités. Une préparation physique qui se définit alors comme un ensemble d’opérations mises en place et visant l’optimisation des capacités motrices nécessaires à l’accomplissement d’une performance.
Une période au cours de laquelle les gymnastes ne doivent pas non plus négliger leur phase de récupération. Car l’un ne va pas sans l’autre. Deux domaines aussi essentiels que la répétition de complets et l’aspect purement technique de la répétition d’éléments et qui permettent aux gymnastes, et aux sportifs en règle général, d’aller plus loin, de se dépasser et d’atteindre l’excellence tout en prenant soin de son corps.
Mais afin d’arriver en compétition dans un bon état de forme physique, la phase de préparation est longue et intense et surtout, elle se prépare en amont. “Hors-saison, lorsqu’il n’y a pas de compètes, on travaille avec les gyms leur foncier, c’est-à-dire tout ce qui touche au cardio et à l’endurance afin d’augmenter le système cardiaque et apprendre à mieux récupérer à l’entraînement“, éclaire Cédric Fossoud, préparateur sportif au sein du Pôle France de trampoline d’Antibes après avoir évolué au Pôle GAM antibois aux côtés notamment de Samir Aït Saïd dont il s’est occupé après sa blessure aux Jeux Olympiques de Rio, en 2016. Une phase de pré-travail qui permet de mettre la machine sur de bonnes bases. “Durant cette période, l’objectif est de veiller à ce que le gymnaste de ne prenne pas trop de muscles“, complète-t-il.
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