Depuis le 1er janvier 2024, les gymnastes russes et bélarusses jugés « neutres » dans le conflit russo-ukrainien peuvent prendre part aux épreuves de la Fédération Internationale de Gymnastique, notamment les étapes de Coupe du Monde, qualificatives pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec l’expertise de Lukas Aubin, spécialiste de la Russie et directeur de recherche à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Spot Gym fait le point sur la situation sportive et géopolitique des conséquences de ce conflit.

Angelina Melnikova à la Swiss Cup en novembre 2021. Photo Spot Gym

Déjà, le 28 février 2014, alors que Sotchi retrouve son calme, la Russie envahit la Crimée provoquant une première crise diplomatique internationale. Le 24 février 2022, à la clôture des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin, Poutine ordonne à l’armée d’attaquer l’Ukraine et sa capitale Kyiv. L’onde de choc est terrible.

Les gymnastes sont alors en Coupe du Monde à Doha et le russe Ivan Kuliak provoque la planète, le monde du sport et de la gymnastique en arborant sur le podium le signe de l’armée russe aux côtés des ukrainiens. Le 27 février 2022, le CIO bannit tous les sportifs russes (et bélarusses) des compétitions internationales, pour éviter toute appropriation et démonstration politique des événements sportifs (à commencer par les Jeux paralympiques d’hiver).

Peu à peu, la situation se délie avec la perspective de Paris 2024, mais reste très complexe, peut être encore plus complexe en gymnastique où les liens entre le pouvoir de Poutine et les sportifs sont indéniables.

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Membre de l'association des Femmes Journalistes de Sport

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