Blessé au poignet, Guillaume Augugliaro attend le diagnostic du chirurgien

Guillaume Augugliaro during the French Olympic team's launch of their 100-day countdown to the opening of the 2016 Rio Olympic Games on April 27, 2016 in Paris, France. (Photo by Anthony Dibon / Icon Sport)

Touché au poignet gauche depuis les championnats de France, Guillaume Augugliaro a multiplié les examens pour connaître la nature exacte de sa blessure. Victime d’une fracture et de micros-arrachements, il attend le diagnostic du chirurgien afin de savoir s’il devra subir une intervention chirurgicale. Une blessure qui l’oblige à déclarer forfait pour les revues d’effectifs qui se dérouleront du 21 au 23 octobre prochain, à Sarreguemines.

C’est ce qu’on appelle souffrir en silence. Touché au poignet gauche depuis les championnats de France, Guillaume Augugliaro est désormais contraint de rester au repos. Habitué à avoir des douleurs au poignet, il ne s’en était donc pas alarmé jusqu’à ressentir des douleurs même en étant au repos. “A ce moment-là, je ne pouvais plus rien faire sans avoir de douleurs. A Rio, j’étais tout le temps obligé de strapper mon poignet”, explique-t-il.

Après avoir passé, fin septembre, un premier IRM qui n’avait rien donné, il a ensuite passé un arthroscanner dont le compte-rendu mentionnait une triple fracture avec arrachements (scaphoide, trichetrum, capitatum). “Je suis ensuite allé voir un chirurgien, spécialiste de la main et du poignet. Elle m’a alors dit que ce qui était mentionné sur le compte-rendu ne correspondait pas à ce qu’elle voyait sur les images. Elle m’a donc prescrit un nouvel arthroscanner que j’ai passé aujourd’hui (ce jeudi) et finalement, il y a fracture, mais pas de grosse fracture et il y a tout un tas de micro-arrachements. Je dois aller la revoir le 19 octobre pour connaître son diagnostic et avant ce rendez-vous, le 12, je verrai également un autre chirurgien. Cela me permettra d’avoir deux avis. C’est toujours bon à prendre”, confie le vice-champion de France en titre au général.

En plus de ces douleurs au poignet, le deuxième remplaçant des Jeux Olympiques de Rio est également touché au coude. “Lorsque je passe de la flexion à l’extension, j’ai une grosse gêne”, explique-t-il. Une blessure qu’il traîne depuis la fin du mois de juin et qu’il compte bien soigner. L’après JO permettant de soigner tous les bobos sans risquer de rater un test décisif. “Pour le moment, je suis au repos. Je m’entretiens toujours avec le préparateur physique mais c’est tout, je n’ai pas envie d’aggraver mes blessures“, ajoute-t-il.

Un repos forcé qui lui permet de se concentrer sur son avenir professionnel. Désireux d’entrer dans la police, il passera l’épreuve physique ce lundi (Il a déjà passé les écrits il y a quelques semaines, NDLR). “On n’aura pas besoin du haut du corps, heureusement”, sourit-il. En cas de réussite à cette épreuve physique et à un dernier entretien, il devra ensuite suivre une formation de trois mois en école avant d’entrer définitivement dans le bain grâce à un pacte de performance mis en place par Thierry Braillard, secrétaire d’état aux sports, permettant ainsi aux sportifs de haut-niveau de continuer à s’entraîner de manière intensive tout en exerçant une activité professionnelle grâce à des horaires aménagés.

 

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