Il s’est imposé en quelques années comme l’un des membres incontestables de l’équipe de France masculine. Benjamin Osberger, gymnaste de 22 ans originaire d’Alsace engagé sur le circuit coupe du monde, est en quête d’un quota olympique pour Paris 2024. Il est également l’un des chouchous du public français et international. Portrait.
Que celles et ceux qui n’ont encore jamais entendu parler de Benjamin Osberger lève la main. À moins d’avoir vécu déconnecté du monde au cours de ces trois dernières années, il est presque (pour ne pas dire totalement) impossible d’être passé à côté. Car Benjamin Osberger, c’est l’un des piliers de l’équipe de France masculine actuelle. L’un des meilleurs de sa génération.
Il a débuté la gymnastique à l’âge de 3 ans en baby gym au club de La Munstérienne. Et chez les Osberger, la gymnastique est une histoire de famille. “Mes parents se sont rencontrés dans un gymnase, mon père a été mon premier entraîneur, mon grand-père a été président du club, désormais c’est ma mère, et mon frère et ma soeur font aussi de la gym” , confie-t-il. Au jeu de sept familles, ils cocheraient toutes les cases. Une passion qui le guide depuis petit et qui ne l’a plus jamais quitté. “C’est grâce à mon père que j’en suis là aujourd’hui” , livre-t-il d’ailleurs. “J’ai vraiment baigné dans ce milieu là dès petit et c’est un sport qui m’a tout de suite plu.”
Véritable passionné, son rythme d’entraînement augmente rapidement. Il est doué et ses qualités gymniques sont immédiatement décelées. “Quand il était petit, j’ai repris un groupe de baby gym pour l’encadrer mais très vite il s’est ennuyé donc il est passé dans le groupe qui était entraîné par son père” , éclaire Claudine, sa maman. Il passe alors à six entraînements par semaine, participe à ses premières compétitions et réalise ses premiers résultats. En Alsace, dans la zone Grand-Est et aux championnats de France. Des débuts prometteurs qui pousse le jeune Alsacien à en vouloir plus. Il rêve de haut-niveau, d’équipe de France, mais n’est pas prêt à quitter sa famille. “Au début, il ne voulait pas quitter sa famille, l’Alsace, son club, ses racines, et puis un stage à Lille a tout débloqué” , ajoute sa mère.
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bravo petit, bonne continuation et succès aux JO de Paris 2024 !