Médaillé de bronze en Top 12 avec son club d’Orléans le 18 mai dernier, Arthur Ballon, qui s’entraîne désormais dans la célèbre université américaine d’Oklahoma, sera présent aux championnats de France élite à Lyon ce week-end. L’occasion pour lui de terminer sa saison en France avant de retourner aux Etats-Unis et d’entamer une deuxième saison en NCAA dès cet été.

C’est un Arthur Ballon avec un sourire greffé sur le visage, les yeux pétillants et la joie dans le coeur que nous avons rencontré à Troyes, quelques minutes après sa médaille de bronze décrochée en petite finale du Top 12 avec son club d’Orléans. Un gymnaste heureux de partager ce moment de victoire et de communion avec ses anciens partenaires d’entraînement, ses amis qui l’accompagnent au quotidien par la force qu’ils lui envoient, même à des milliers de kilomètres. Alors lorsque tous ensemble ils terminent leur saison en équipe par une médaille, ils exultent. Tous. Ensemble. Unis. Comme des frères. Un moment qu’ils vivent à 100%.

Ne pas être présent pour ce dernier match de la saison en Top 12 était impensable pour le gymnaste de 21 ans, parti s’installer aux Etats-Unis à l’été 2023, pour vivre une nouvelle aventure. Pour donner un nouveau souffle à sa carrière. Toujours licencié au club d’Orléans, Arthur Ballon avait participé au premier match de la saison, en phase de poule, en novembre dernier. “La saison de NCAA n’avait pas encore commencé et j’avais obtenu l’autorisation de venir en France pour matcher avec mon club. Ils savent que c’est important pour moi, surtout qu’ensuite je savais que je ne pourrai plus rentrer pendant plusieurs mois et que le seul match pour lequel je pourrai revenir à nouveau était la finale, dans le cas où Orléans était qualifié” , éclaire-t-il.

Arthur Ballon le 18 mai dernier à Troyes, lors de la petite finale du Top 12 GAM où son club d’Orléans affrontait Monaco. Photo Maryne Lesquelen

 

Orléans, une famille
Après sa défaite en demi-finale face à Vallauris, le club du Loiret n’avait certes pas décroché son ticket pour la grande finale, celle qui permettait d’aller chercher le titre de champion de France Top 12, mais avait néanmoins validé sa qualification pour la petite finale, avec la médaille de bronze en ligne de mire. “On savait qu’Arthur allait pouvoir être là pour la phase finale et c’est hyper important pour nous. C’est notre pote, notre Arthur, notre frère. Le reste de l’année il est loin, mais on reste toujours aussi proche. On voulait vivre cette petite finale tous ensemble” , confie son coéquipier et ancien partenaire d’entraînement sur l’INSEP Mathys Cordule.

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