Après avoir passé la majeure partie de sa vie dans les salles de gymnastique et concouru pendant deux ans en NCAA, aux États-Unis, dans le cadre de ses études supérieures, après une longue carrière en France, Anne Kuhm a récemment annoncé sur ses réseaux sociaux la future sortie d’un récit autobiographique. Si la date de publication n’est pas encore fixée officiellement, l’ouvrage pourrait sortir en juin prochain. Quels sont les sujets abordés dans ce livre et quelles ont étés les motivations qui ont poussé Anne Kuhm à prendre la plume ? Cette dernière se confie sur son ouvrage.
“Le livre retrace mon parcours en tant que gymnaste depuis mes débuts au club de la Société de Gymnastique de Brumath” , éclaire-t-elle. “J’explique les différentes étapes et structures qui m’ont permis d’accéder au haut-niveau en passant par les stages, les pôles, les compétitions etc… Cette autobiographie retrace simplement mon histoire de gymnaste de haut-niveau telle que je l’ai vécue et perçue. J’y évoque les bons moments, comme les moments plus compliqués. Le double projet occupe également une place importante dans le livre, car j’ai toujours eu a coeur de réussir aussi bien dans mes études que dans le sport. D’autre part, mon expérience américaine que ce soit en tant que gymnaste en NCAA et étudiante à Arizona State University a également trouvé sa place au sein de mon livre.”
Grâce à ce livre, le lecteur pourra se plonger dans le quotidien d’une gymnaste de haut niveau. Anne décrit au fil des pages son histoire et met un point d’honneur à des sujets qui lui tiennent à coeur comme la fin de sa carrière ou sa santé mentale, tout en allégeant le récit avec quelques anecdotes.
“Au départ, je n’avais pas du tout pour projet d’écrire un livre. Je n’y avais même jamais pensé.” Cette décision, Anne l’a prise en fin de carrière suite à des suggestions de la part de plusieurs personnes qu’elle a rencontrées au fur et à mesure de sa carrière, de ses expériences et des rencontres qu’elle a pu faire, notamment aux États-Unis mais également en France. Au départ, elle affirme que cela la faisait sourire, car elle ne se voyait pas du tout écrire un livre. Bien que les mois passaient et que de plus en plus de personnes lui faisaient cette suggestion, Anne n’avait ni l’envie, ni la tête à l’écriture, ni la force de se replonger dans les souvenirs. Tout simplement car elle venait de mettre un terme à sa carrière et qu’elle avait envie de passer à autre chose.
“Puis, le confinement est arrivé. Un jour, pour m’occuper, j’ai ouvert un document word et j’ai commencé à écrire. Je ne sais pas pourquoi, mais ce jour là, j’ai décidé de prendre mon ordinateur et d’écrire. Et j’y ai vite pris goût” , livre-t-elle.
Il est à noter que les TCA font l’objet d’un sujet important sur lequel Anne s’était déjà confié à nous (lire ici). Son autobiographie permet notamment d’approfondir ce problème qui a marqué sa vie de gymnaste, mais également beaucoup d’autres. “D’autres sujets sont également évoqués dans le livre” , poursuit-elle. “Je reste large quand je dis santé mentale, mais j’y parle surtout des TCA et de la dépression. J’évoque aussi mes blessures… mais tout est plus détaillé dans le livre”.
Jamais Anne n’aurait imaginé écrire et encore moins publier un livre. Elle souhaite d’ailleurs remercier les personnes qui l’ont encouragées à écrire, mais également à publier son histoire, car, selon elle, c’est surtout grâce à elles que cette autobiographie a vu le jour. “L’écriture d’un livre nécessite beaucoup de travail et d’investissement. Je peux dire aujourd’hui que c’est une expérience très enrichissante. On passe par plusieurs émotions lors du processus d’écriture. Cela permet également de se libérer et de porter un regard extérieur sur les expériences vécues” , conclut-t-elle.
