Affaire Avoine – FFG : Marc et Gina Chirilcenco blanchis par l’enquête administrative

Gina Chirilcenco à gauche et son mari Marc, à droite, aux côtés de Carolann Héduit, Kaylia Nemour et Claire Pontlevoy. Photo DR

Les entraîneurs d’Avoine-Beaumont, Marc et Gina Chirilcenco, ont été blanchis par le service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports d’Indre-et-Loire pour les faits « d’emprise sur mineures » et de « mise en danger pour défaut de suivi et respect des préconisations médicales » dont les accusaient depuis plusieurs mois la Fédération française de gymnastique.

C’était un cadeau de Noël avant l’heure. La fin d’un long bras de fer qui a fait couler beaucoup d’encre. Beaucoup de larmes. Et qui a entraîné beaucoup de colère et d’incompréhension. Jeudi 21 décembre, le club d’Avoine-Beaumont apprenait que ses entraîneurs Marc et Gina Chirilcenco étaient blanchis. Une information rendue publique dès le vendredi 22 décembre sur Twitter par Thierry Vildary, journaliste d’investigation sport à Stade 2.

Dans ses conclusions que La Nouvelle République et France 3 Centre-Val-de-Loire ont pu consulter en cette fin du mois de décembre 2023, la préfecture d’Indre-et-Loire a indiqué « qu’il n’y avait pas lieu de proposer de mesures de police administrative à l’encontre des éducateurs sportifs mis en cause, position entérinée par le préfet d’Indre-et-Loire ». Mais surtout, la commission a évoqué un « acharnement » subi par le club avec « la nécessité d’alerter Madame la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, sur les difficultés subies par le club d’Avoine Beaumont Gymnastique du fait de l’acharnement de la Fédération française de gymnastique à son encontre ».

Un grand soulagement pour l’ensemble du club qui attendait les conclusions de cette enquête conduite depuis octobre 2022.  « C’est une victoire sans appel, avec en plus, cerise sur le gâteau, une baffe contre la fédé. C’est une putain de victoire », déclarait l’avocat du club Jean-Yves Leterme au micro de France Bleu Touraine avant de poursuivre : « Quand vous êtes sur la sellette comme ça, pendant des mois, avec 47 témoignages dans tous les sens et qu’il en ressort, qu’à l’unanimité les membres de la commission considèrent que vous faites bien votre travail, putain, c’est bon quoi ! On est blanchis, reconnus, considérés et en plus quand la commission parle du fait de l’acharnement de la fédé à l’égard du club de gym et de l’entraîneur, c’est énorme. »

Le combat n’est pour autant pas encore terminé. Prochaine étape : l’avocat du club va effectuer des démarches pour que le club retrouve son label de club formateur et obtienne la suppression de la relégation du Top 12. Et malheureusement, l’ardoise ne pourra pas totalement s’effacer et les dégâts causés par toute cette histoire ne pourront s’oublier, à l’image du changement de nationalité sportive de Kaylia Nemour ou encore de la période difficile vécue par Carolann Héduit.

 

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