Accusée de dopage, Simones Biles dément l’information et explique suivre un traitement

Des pirates informatiques russes accusent plusieurs sportifs de s’être dopés. L’Américaine Simone Biles figure dans la liste.

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans le monde du sport. Après avoir piraté les fichiers de l’Agence mondiale antidopage, des hackers russes en ont publié les données. Parmi la liste d’athlètes cités figure celui de Simone Biles, championne olympique à quatre reprises lors de ces Jeux de Rio. Elle aurait été contrôlée positive à une substance pendant les Jeux sans pour autant être disqualifiée. Selon les hackers, “Biles prendrait régulièrement des amphétamines”, révèle l‘Equipe ce mardi sur son site internet.

Suite à ces accusations, Simone Biles, qui n’est pas la seule athlète américaine à avoir été citée, a démenti l’information sur son compte Twitter. Elle y explique prendre un traitement depuis qu’elle est enfant pour soigner des troubles de l’attention et son hyperactivité, suivre les règles depuis toujours et qu’elle va continuer à le faire.

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Suite à ces accusations, la Fédération américaine de gymnastique a précisé dans un communiqué que Simone Biles avait bien bénéficié d’une exemption thérapeutique de la part de l’Agence mondiale antidopage en raison de son traitement.

De son côté, l’AMA a fermement répondu aux accusations des hackers russes, dénonçant même “un acte criminel”. Jamais les analyses des sportives citées n’ont été considérées comme des contrôles antidpoage positifs par l’AMA car ces dernières avaient des “autorisations à usage thérapeutique” explique l’agence. “Dans chacun des cas, la sportive concernée a agi totalement correctement en suivant les règles pour obtenir la permission d’utiliser le traitement requis”, a souligné le patron de l’Agence américaine antidopage (USADA), Travis Tygart, celui qui avait accusé Lance Armstrong de dopage en juin 2012.

 

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1 COMMENTAIRE

  1. Je le savais qu’on allait l’accuser de dopage. Mais je pense qu’elle ne s’est pas dopée, c’est juste de la pure jalousie. Ça parle, ça parle mais ça mord pas.

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